À Rome… faites comme ces Romains
La jeunesse de Rome (Italie) reste ferme contre les influences envahissantes du monde.
Des gens entrent et sortent des magasins, saluent des amis au milieu de la foule du centre ville. Certains parlent affaires sur le chemin du travail pendant que d’autres échangent des opinions politiques. Des enfants jouent en profitant du soleil matinal.
Voilà comment on peut s’imaginer une journée typique dans la Rome ancienne.
L’empire romain était une grande civilisation et jouissait de la suprématie militaire et économique. Qui aurait pu imaginer sa chute ?
Cependant la civilisation romaine est bel et bien tombée. De l’intérieur, la décadence de l’empire a été provoquée par l’avidité des gens pour le pouvoir, les richesses et leur mépris pour une vie juste. De l’extérieur, l’empire qui s’affaiblissait subissait les invasions et les conquêtes de puissances voisines.
Aujourd’hui, les jeunes gens et jeunes filles du pieu de Rome sont fermes, comme l’avait été l’empire dans le passé. Mais ces jeunes résistent aux influences envahissantes de l’adversaire et fortifient leur spiritualité en menant une vie juste.
Missionnaires romains
Dans une lettre aux Romains, l’apôtre Paul dit : « Car je n’ai point honte de l’Évangile [du Christ] » (Romains 1:16). Aujourd’hui, les jeunes saints des derniers jours de Rome n’ont pas honte de ce qu’ils sont et n’ont pas besoin qu’on leur rappelle de défendre leurs croyances, bien que ce soit parfois difficile.
Arianna Hibo, quinze ans, déclare : « Certains de mes amis ne partagent pas mes idées, mais ils m’ont toujours respectée. »
Dalila Vardeu, quinze ans, ajoute : « J’ai des amis qui m’écoutent et essayent de comprendre ce que je suis. »
Qu’est-elle donc ? Qu’est-ce qui caractérise ces quelques jeunes saints des derniers jours qui survivent dans la trépidante capitale italienne ? Ils sont honnêtes, dévoués, amicaux, justes et sincères dans leur désir de pratiquer l’Évangile et d’en parler.
Sami Pace, seize ans, a été président du collège des diacres alors qu’il en était le seul membre. Il raconte : « J’ai appris l’importance de l’œuvre missionnaire, même si je n’ai pas obtenu de résultats à ce jour. Je suis le seul membre adolescent de ma région. Tous les jours je comprends quelque chose de plus au sujet de l’œuvre missionnaire. »
Denise De Feo, quinze ans, admire l’exemple de son frère aîné : « Il est en mission maintenant et il découvre toutes ces expériences. Toutes ne sont pas agréables, mais, chaque fois, il enseigne quelque chose. Je trouve cela réconfortant. »
Les jeunes savent que même de petits actes de service ou de participation à l’œuvre missionnaire, même s’ils paraissent insignifiants, peuvent avoir un impact positif sur les autres. Davide Bosco, dix-sept ans, dit : « Dans les Écritures, le Seigneur nous demande de briller (voir Matthieu 5:16), non pas d’accomplir de grandes choses, mais de petites choses. »
Jeunes Italiens, soyez forts
Ces jeunes membres de Rome brillent réellement, et le contraste est frappant avec le mode de vie des habitants de la Rome antique qui, malheureusement, ont adopté des pratiques impies qui ont contribué à leur déchéance morale. Contrairement à eux, les jeunes d’aujourd’hui reflètent la Lumière du Christ et renforcent leur spiritualité en vivant selon des principes élevés et en allant au temple.
Denise trouve que vivre selon l’Évangile procure un soulagement contre les nombreuses pressions du monde d’aujourd’hui. Le fait de connaître l’Évangile l’aide aussi à choisir le bien. « Ce que mes amis font ne correspond pas toujours aux bonnes choses que je dois faire », dit-elle simplement.
Mais Riccardo Celestini, quatorze ans, insiste sur l’importance d’avoir du soutien quand on essaie de choisir le bien : « Parfois, j’ai aussi besoin de l’aide de ma famille ou d’autres personnes parce que je n’y arrive pas tout seul. »
Une des sources d’aide est Jeunes, soyez forts. La brochure aide ces jeunes de différentes façons. Andrew Bishop, treize ans, refuse d’aller aux entraînements et aux matchs de son équipe de baseball s’ils ont lieu le dimanche.
Arianna suit également les recommandations concernant le respect du jour du sabbat. Elle fait de la course à pied et avait beaucoup de compétitions le dimanche. Elle savait qu’elle devait faire un choix. Elle explique : « J’ai prié et bien qu’il se soit agi d’un choix difficile, j’ai décidé d’aller à l’église. »
Pour Davide et Riccardo, le conseil sur l’honnêteté est précieux. « À l’école, il est facile de tricher et de copier sur les devoirs de quelqu’un d’autre, dit Davide. Mais le fait de nous en abstenir nous démarque des autres. » Il ajoute que l’honnêteté « est un des principes dont on peut penser qu’il n’est pas très important, mais c’est cela qui fait toute la différence. »
Riccardo sait qu’il est important également d’être honnête dans le sport : « Si l’on respecte les règles, on sait qu’on fait de son mieux et qu’on ne triche pas. On est satisfait de ce qu’on fait. »
Proche et distant
Il y a une chose qui ne satisfait pas ces jeunes gens, c’est le nombre de fois où ils peuvent se rendre au temple. Comme il n’y a pas de temple en Italie, les membres de l’Église de Rome doivent faire six heures de voiture pour se rendre au temple de Berne (Suisse) et autant au retour. Les voyages pour aller faire des baptêmes pour les morts sont rares. Mais bien que le temple soit loin, ces jeunes gens en sont proches par le cœur car ils essayent de conserver le souvenir des sentiments spéciaux qu’ils éprouvent quand ils y vont.
Sami évoque : « Quand je suis dans le temple, je me sens chez moi. Chaque fois, je progresse un peu plus. »
Andrew dit : « Ce que je préfère dans le temple, c’est l’Esprit que l’on y ressent si fort. Je sais que nos ancêtres sont reconnaissants de notre aide. C’est un cadeau de notre part. »
Dalila le rejoint. « C’est beau de sentir que les gens acceptent ce que nous faisons pour eux. C’est une expérience merveilleuse. »
Arianna résume les commentaires de ses amis : « Tout ce qu’ils disent est vrai. Le temple est un endroit sacré sur terre et qu’il soit en Suisse ou en Espagne a peu d’importance. L’Esprit est toujours le même et nous pouvons progresser chaque fois. »
La Rome moderne regorge de vestiges d’anciens bâtiments, d’escaliers et d’arches qui ont fait partie de beaux édifices autrefois avant d’être détruits par des forces supérieures. Les jeunes de Rome, eux, prennent des éléments essentiels de la vie, l’Évangile, la famille, les principes, le temple, et construit de solides témoignages qui résistent aux influences négatives du monde.
Sami suggère : « Pour devenir plus fort, il ne faut pas abandonner. Allons de l’avant. »