Message de la Première Présidence
Pouvons-nous voir le Christ ?
Un soir, un grand-père lisait une histoire à sa petite-fille de quatre ans lorsque celle-ci leva les yeux et dit : « Grand-père, regarde les étoiles ! » Le vieil homme sourit gentiment et dit : « Nous sommes à l’intérieur, ma chérie. Il n’y a pas d’étoiles ici. » Mais l’enfant insista : « Il y a des étoiles dans ta chambre ! Regarde ! »
Le grand-père leva les yeux et, à sa surprise, remarqua que le plafond était parsemé de paillettes métalliques. Elles étaient invisibles la plupart du temps mais, lorsque la lumière les éclairait sous un certain angle, elles ressemblaient effectivement à une nuée d’étoiles. Il avait fallu les yeux d’un enfant pour les voir, mais elles étaient là. Depuis, quand le grand-père entre dans cette chambre et lève les yeux, il voit ce qu’il n’était pas capable de voir auparavant.
Une nouvelle période de Noël merveilleuse approche, emplie de musique et de lumières, de fêtes et de cadeaux. Mais, à la différence des autres gens, nous, membres de l’Église qui porte le nom du Sauveur, devons regarder au-delà de l’aspect extérieur de cette période et en voir la vérité et la beauté sublimes.
Je me demande combien de gens, à Bethléhem, savaient qu’en cet endroit, proche d’eux, le Sauveur était né. Le Fils de Dieu, le Messie tant attendu et promis, était parmi eux !
Vous rappelez-vous ce que l’ange a dit aux bergers ? « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Et ils se dirent entre eux : « Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé » (Luc 2:11, 15).
Comme les bergers d’autrefois, nous devons penser : « Voyons ce qui est arrivé. » Nous devons le désirer dans notre cœur. Voyons le Saint d’Israël dans l’étable, dans le temple, sur la montagne et sur la croix. Comme les bergers, glorifions et louons Dieu pour cette nouvelle d’une grande joie !
Parfois, les choses les plus difficiles à voir sont celles qui nous crevaient les yeux depuis longtemps. Comme le grand-père qui ne voyait pas les étoiles au plafond, parfois nous ne voyons pas ce qui est sous notre nez.
Nous qui avons entendu le message glorieux de la venue du Fils de Dieu, nous qui avons pris son nom sur nous et qui avons fait alliance de marcher sur ses traces en tant que disciples, nous ne devons pas manquer d’ouvrir notre cœur et notre esprit et de le voir vraiment.
La période de Noël est merveilleuse à bien des égards. C’est une période d’actes de charité dictés par la gentillesse et l’amour fraternel. C’est une période pour réfléchir davantage à notre vie et à nos nombreuses bénédictions. C’est une période pour pardonner et recevoir le pardon. C’est une période pour profiter de la musique, des lumières, des fêtes et des cadeaux. Mais le clinquant du moment ne doit jamais troubler notre vue et nous empêcher de voir vraiment le Prince de la paix dans sa majesté.
Faisons tous de cette période de Noël un moment de joie et de célébration, une occasion de reconnaître le miracle par lequel le Dieu Tout-Puissant a envoyé son Fils unique, Jésus-Christ, racheter le monde !