MESSAGE DE LA PRÉSIDENCE DE L’INTERRÉGION
Bénédictions d’accepter l’invitation du Seigneur
Considérez les bénédictions d’accepter l’invitation du Seigneur au cours de cette période de Noël.
« Venez à moi » (Matthieu 11:28). Ces mots expriment le désire et le cœur compatissant du Sauveur ainsi que son appel pour que les gens viennent à lui pour un repos de leurs fardeaux. C’est un appel à se détourner de ce dont ils sont dépendants actuellement. Compte tenu des reproches faites plus tôt par le Sauveur à Chorazin et à Bethsaïda pour leur incrédulité, j’ai ressenti sa compassion pour moi (Matthieu 11:21). Pour moi, c’est un appel à le suivre comme un disciple engagé ; c’est un appel à transformer complètement ma vie en Lui.
Pour embrasser pleinement l’invitation du Seigneur à venir à lui, il fallait que j’abandonne les choses indignes du Christ. J’ai découvert que le succès et la recherche du bonheur reposent sur le fait d’accepter pleinement l’invitation du Seigneur. Je ne peux pas profiter pleinement de cette invitation, tout en vivant selon certains principes choisis de l’Évangile. Je devais venir au Seigneur « d’un cœur pleinement résolu » pour qu’il « me guérisse » (3 Néphi 18:32).
Cette invitation est un appel direct à venir au Sauveur, non-pas à un programme, ni à un système ou à une organisation, mais pour aller au Sauveur lui-même. Ceci est une invitation intime à développer des attributs du Christ. Cette invitation n’est pas destinée à être partielle pour un groupe, une classe ou une nationalité. En Christ, Dieu tend la main à tout le monde entier.
J’ai ainsi réfléchi à cette invitation lors de mes débuts dans l’Église. J’ai alors décidé que je choisirai de suivre le Sauveur de toutes les manières possibles. Donner mon maximum pour son objectif était mon désir même et continue de l’être, d’autant plus que je réfléchis à sa naissance en cette saison.
« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions » (Matthieu 11:29). C’est un appel à devenir disciple et c’est comme cela que les hommes et les femmes trouvent le repos. En décembre 2017, alors que j’étais chez nous pendant nos vacances d’été, Naume et moi étions au village de Madziva au Zimbabwe. Nous avons observé un voisin labourant avec une équipe de bœufs. En regardant cette équipe, j’ai été quelque peu impressionné, l’un était un énorme bœuf et l’autre un très petit bœuf. Legros bœuf dominait le petit bœuf qui partageait le travail avec lui.
J’étais stupéfait et perplexe de voir un agriculteur essayer de labourer avec deux animaux aussi inégaux dans le joug et commentai l’inégalité avec ma belle-mère qui était à proximité. Ma belle-mère me montra le joug et me montra les attelages accrochés au joug. J’ai remarqué que le gros bœuf pesait de tout son poids. Que le petit bœuf était cassé dans le joug mais il ne tirait aucun poids.
Mon esprit est venu instinctivement sur ce passage des Écritures où notre Seigneur a dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Matthieu 11:29). Dans l’attelage normal, la charge est répartie également entre les deux qui sont liés ensemble, mais quand nous sommes attelés à Jésus-Christ, il porte la charge et nous, qui sommes reliés à lui, partageons la joie et l’accomplissement du travail sans le fardeau du joug.
Pas que les défis ou les difficultés auxquels nous sommes confrontés seront supprimés, mais il « allégera aussi les fardeaux qui sont mis sur nos épaules, de sorte que nous ne pourrons même plus les ressentir sur notre dos » (voir Mosiah 24:14).
Indépendamment de ce que je peux vivre dans la vie, le Seigneur est mon berger. Sa promesse envers moi est réelle : « Relevez la tête et prenez courage, car je connais l’alliance que vous avez faite avec moi ; et je ferai alliance avec mon peuple et le délivrera de la servitude » (voir Mosiah 24:13).
Tout comme les personnes qui ont suivi Alma qui étaient asservies aux oppresseurs méchants, quand ils ont prié pour le secours, le Seigneur n’a pas enlevé leurs fardeaux, mais il les a soulagés. Le Seigneur, dans son pouvoir et son amour incomparables, les a fortifiés pour « qu’ils puissent supporter leurs fardeaux avec facilité, et ils se soumirent de bon cœur et avec patience à toute la volonté du Seigneur » (Mosiah 24:15). Je suis convaincu que le Seigneur guérit ceux qui sont fatigués et chargés.
Il m’appelle constamment pour servir, mais je travaille et je sers dans la force qu’il donne. Il est toujours là, à côté de moi, portant le poids pour moi, lorsque je m’efforce de lui céder ma vie. Le seul moment où le poids devient insupportable, c’est lorsque j’essaie de prendre le relais et de porter, ou de gérer moi-même le poids.
C’est quand je regarde le joug et que je pense qu’il ne me sied alors qu’il est conçu parfaitement pour moi car il est conçu pour méprendre comme lui, mais aussi parce qu’il est fait sur mesure pour moi, pour la raison que je ne sais peut-être pas.
Mon invitation à tous est d’accepter l’invitation du Sauveur en cette période de Noël et d’en faire un engagement à vie. Ainsi, le Sauveur a promis : « Car mon joug est doux et mon fardeau léger » (Matthieu 11:30). Il est fait sur mesure pour chacun de nous et de plus, il est toujours là avec nous pour porter le fardeau. Le véritable bonheur durable et le succès dépendent de la pleine acceptation à cette invitation.