Série : Choisir un Sabbat Enrichissant
Un refuge contre les tempêtes de la vie
« Respectez le jour du sabbat comme une forme de justice – permettons qu’il bénisse et fortifie nos familles – permettons qu’il augmente notre bonheur – permettons qu’il nous sépare des choses qui sont futiles, inconvenantes, ou immorales dans notre vie. »
Lorsque nous regardons autour de nous, nous voyons des événements tristes et choquants : des accidents, des catastrophes naturelles, et les conséquences du traitement inhumain que les hommes infligent à leurs semblables. Le monde d’aujourd’hui paraît plus agité, plus complexe, et moins stable. Lorsque nous voyons de tels événements, il nous est facile de prendre peur et d’être troubles – mais les paroles apaisantes contenues dans Psaume 46:11, « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu », nous apportent du réconfort et de l’assurance.
Même les routines quotidiennes peuvent s’avérer déconcertantes lorsque nous assurons la subsistance de notre famille, prenons soins de nos enfants et leur enseignons, remplissons les devoirs de notre appel de l’Église, et trouvons du temps pour apprendre et progresser en tant que fils ou fille de Dieu. Nous pouvons souvent nous sentir submergés et confrontés à des épreuves. Quentin L. Cook, du Collège des douze apôtres, a enseigné un moyen de trouver la paix et le calme dans des moments difficiles, lorsqu’il a dit : « La sanctification du jour du sabbat est un refuge contre les tempêtes de cette vie »1.
Cela pourrait-il être aussi simple ?
Le quatrième commandement, tel que rapporté par Moïse dans Exode 20:8, se lit comme suit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier ». Nous savons que ce commandement fut d’abord donné à Adam et Ève – et il est encore en vigueur aujourd’hui. Mais c’est plus qu’un commandement. C’est une alliance : « Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé. » (Exode 31:16-17)
Comment intégrer le refuge de cette alliance dans notre vie ?
Premièrement, nous devons nous rappeler que l’événement le plus important, le plus unique, et le plus revivifiant de n’importe quelle semaine doit être lorsque nous prenons la Sainte-Cène – en renouvelant nos alliances du baptême et en achevant nos efforts de la semaine pour nous repentir de nos transgressions. M. Russell Ballard, président suppléant du Collège des douze apôtres, a écrit : « La réunion de Sainte-Cène est un moment merveilleux et glorieux. Quand nous entrons dans la salle de culte et que nous nous préparons pour prendre la Sainte-Cène, nous devons nous considérer comme étant dans un sanctuaire, un lieu sacré et particulier ou nous pouvons réfléchir profondément à Jésus-Christ et à son importante et glorieuse mission. Nous devons mettre de côté les choses du monde et, à la place, penser à ce qui est éternel. Nous devons laisser de côté nos téléphones portables et méditer au sujet de Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant2 ».
Deuxièmement, nous devons trouvons ‘un délice dans le sabbat’, lorsque parfois il semble difficile à trouver. Causez avec beaucoup d’adolescents (et certains adultes !) et il apparaît que délice n’est pas le mot qu’ils choisiraient pour décrire la journée. Pour plusieurs, les aspects positifs consistent à aller à l’église et voir leurs amis – particulièrement pour ceux qui sont les seuls membres de l’Église dans leur école ou dans leur quartier. Pour les familles qui sont activement impliquées dans des activités appropriées, le temps, le jour du sabbat, passe extrêmement vite. C’est là l’une des raisons pour le nouveau programme de deux heures de réunion de l’Église le dimanche – laissant plus de temps pour l’unité familiale et l’adoration personnelle.
Malheureusement, il y en a qui ne planifient pas et ne se préparent pas de manière adéquate pour ce jour spécial de délice, et qui sont obligés de s’amuser avec des activités du sabbat moins importantes ou même inappropriées. En fin de compte, le Seigneur nous laisse la décision. Nous pouvons soit nous avantager nous-mêmes et prendre part au rafraîchissement et au délice de ce jour sacré, soit nous pouvons poursuivre de lourds fardeaux – et manquer la douce paix et le calme que le jour du sabbat pourrait autrement apporter à notre âme.
Le Sauveur, lorsqu’il était mis au défi par les pharisiens pour avoir enfreint la tradition juive concernant le jour du sabbat, répondit : « Puis il leur dit, le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (Marc 2:23-28).
Alors, comment célébrer ce jour fait pour nous ?
Russell M. Nelson, lors de la conférence générale d’avril 2015, a expliqué la manière dont il aborde le sabbat : « Lorsque j’étais bien plus jeune, j’ai étudié des listes que d’autres personnes avaient faites concernant ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire le jour du sabbat. Ce n’est que plus tard que j’ai appris dans les Écritures que mon comportement en ce jour-là était un signe entre moi et mon Père céleste [voir Exode 31:13 ; Ézéchiel 20:12, 20]. Grâce à cette compréhension, je n’ai plus eu besoin de listes de choses à faire et à ne pas faire. Lorsque je devais décider si une activité convenait au sabbat, je me demandais simplement : ‘Quel signe est-ce que je veux donner à Dieu ?’ Cette question a rendu limpides mes choix concernant le jour de sabbat ».3
Respectez le jour du sabbat comme une forme de justice – permettons qu’il bénisse et fortifie nos familles – permettrons qu’il augmente notre bonheur – permettons qu’il nous sépare des choses qui sont futiles, inconvenantes, ou immorales dans notre vie.
Que ce jour saint devienne un refuge contre les tempêtes de cette vie.