La Sainte-Cène, un instant sacré, précieux et unique
— Tiré de la lettre « News Hebdomadaires » n° 346 de la paroisse de Charleroi 1, pieu de Bruxelles —
Dolorès Leonard
Pour moi, la Sainte-Cène, est un moment privilégié que je partage avec mon Père céleste en souvenir de son fils bien-aimé, Jésus-Christ. Quand je prends la Sainte-Cène, je remercie mon Père céleste pour le don divin de son Fils, pour son grand sacrifice pour moi.
C’est un moment intense de recueillement, de communion où je prends conscience de toutes les merveilleuses bénédictions que je reçois tout au long de ma vie, quotidiennement.
L’acte de la Sainte-Cène, le fait de prendre le pain et l’eau, est l’un des moments les plus sacrés et saints où je me souviens de la dernière Cène du Christ avec ses apôtres.
J’aime écouter et méditer les paroles des prières de la Sainte-Cène. Je prends le pain en souvenir du corps de Jésus-Christ blessé et mort sur la croix. Je bois l’eau en me souvenant de son sang versé pour mes péchés dans le jardin de Gethsémané.
Quel bonheur, quelle émotion et quelle reconnaissance, en cette période de pandémie, d’avoir épousé un prêtre qui détient le pouvoir de bénir la Sainte-Cène !
Quelle merveilleuse bénédiction que de renouveler chaque dimanche mes alliances avec mon Sauveur, de lui rendre grâce, de me souvenir de lui et de prendre sur moi son nom si sacré !
J’aime prendre la Sainte-Cène, c’est un instant sacré, précieux et unique que j’ai avec mon Père céleste et mon Rédempteur Jésus-Christ.
Daniel Porignaux
Il y a peu de temps, j’expliquais, à l’une de mes petites-filles, une bonne méthode pour se préparer à réussir ses études à l’université. Je suis sûr, pour l’avoir expérimenté moi-même et avec la connaissance que j’ai d’elle, que si elle suit scrupuleusement cette méthode, elle met toutes les chances de son côté pour y arriver.
Le Seigneur nous a donné une méthode sûre pour que nous puissions organiser notre chemin sur terre afin de gagner notre salut éternel. Pour nous aider, il a payé notre « minerva1 » ; il est mort pour que nous puissions être sauvés en obéissant à ses lois et à ses ordonnances. En compensation, il nous demande de renouveler notre engagement de le suivre une fois par semaine, le jour du sabbat.
Ce jour-là, nous promettons solennellement que nous ferons les efforts nécessaires pour nous souvenir de lui et obéir à ses commandements. Pour cela, nous utilisons deux symboles précieux qui sont, d’une part, le pain, comme rappel qu’il a donné son corps et sa vie pour être notre avocat auprès du Père et d’autre part, l’eau, pour rappeler que son sang a été versé pour que nous puissions, par son intermédiaire, obtenir notre salut et accomplir le but de notre existence sur cette terre.
Nous devrions nous souvenir constamment de ce qu’il a fait pour nous et de ses enseignements que nous nous sommes engagés à suivre.
Cependant, l’homme a tellement peu de mémoire de reconnaissance, que le Seigneur lui a donné la Sainte-Cène pour qu’il puisse, chaque semaine, reprendre la décision de s’y tenir fermement comme à une barre de fer qui mène à son Père éternel.
L’ordonnance de la Sainte-Cène est tellement sacrée
que nous ne devrions jamais oublier de l’accomplir,
mais de le faire avec une conscience éveillée de ce qu’elle représente.
Nous nous engageons personnellement envers la divinité à être disposés à nous souvenir toujours du Christ et à garder ses commandements.
Nous pouvons être certains que lui, il tiendra ses promesses envers nous si nous, de notre côté, faisons tout notre possible pour tenir les nôtres.