La célébration de nos pionniers
La Performance De la Chorale des JAS du pieu de Ashaiman et Bethlehem du Ghana
Récemment, la chorale des jeunes adultes seuls du pieu d’Ashaiman du Ghana et d’Ashaiman Bethlehem du Ghana (semblable à un diocèse) de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a gratifié la communauté d’un spectacle de chorale et de lecture. Célébrons nos pionniers – La musique et la parole sur les ondes. Quelle soirée fantastique et édifiante cela s’est avéré être ! La musique était divine, avec la chorale primée soutenue par tout un orchestre représentatif avec des instruments à cordes et à vent et les histoires et témoignages inspirants se s’ajoutaient les uns aux autres, pour l’édification de tous ceux qui ont eu la chance d’être témoins. La chorale joue un rôle majeur dans les activités des lieux de rassemblement des JAS qui ont été lancées en juin 2021 dans les deux pieux. La chorale des JAS était dirigée par Sœur Lucy Anaafi-Apreku.
Le président Edward Kofi Senanu, premier conseiller dans la présidence de pieu d’Ashaiman au Ghana, dans son mot de bienvenue, a parlé de l’histoire de la musique et de la parole sur les ondes à Salt Lake City, à Utah aux États-Unis. Le but de la musique et de la parole sur les ondes d’aujourd’hui est d’accroître la foi en Jésus-Christ et d’inspirer nos esprits en ces temps difficiles, même en cas de pandémie de COVID-19. Il a mentionné le caractère unique de cette soirée et l’objectif de susciter chez chacun ce sentiment de gratitude, envers tous les pionniers de l’Église à Tema et à Ashaiman, qui a donné naissance à notre nouveau pieu d’Ashaiman Ghana.
De nombreuses sélections musicales ont été magnifiquement interprétées, ainsi que plusieurs lectures de la parole.
Le cantique d’ouverture était « la foi de nos pères ». Les chants comprenaient « Yen Ara », chanson locale ; un solo de M. Samson Jerry Addo, ami de l’Église et membre de l’église presbytérienne, une puissante voix de baryton qui a secoué toute la chapelle ; « Venez, venez sans craindre le devoir » (medley) ; « Vrais disciples du Seigneur » ; « Cercle de vie » interprété par le Quintette de la chorale soutenu par le président Eric Adjei Owusu aux percussions ; une présentation de David Koomson et Sedem Ezra Prempeh utilisant le clavier l’orgue et la flûte. C’était un air si mélodieux de se retrouver en famille. De nombreuses autres sélections musicales et lectures ont été présentées pendant l’évènement.
Première parole intitulée « Le gel et le dégel au Ghana », lue par Amos Ameyaw Agyei.
« Le 14 juin 1989, le Ghana a annoncé une interdiction de toutes les réunions de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Les lieux de réunion ont été fermés à clé et les missionnaires étrangers ont eu une semaine pour quitter le pays. Les dirigeants de l’Église ont autorisé les membres au Ghana de tenir des réunions de Sainte-Cène chez eux. Le ‘gel’, comme cette interdiction a été appelée, a mis à l’épreuve la détermination des saints des derniers jours au Ghana. De nombreux membres de l’Église ont été critiqués par leurs amis pour avoir persisté dans leur foi, et quelques-uns ont été arrêté pour interrogatoire.
« Mais le gel a fait ressortir le meilleur des Saints du Ghana. Ils se sont soutenus mutuellement en tant qu’instructeurs au foyer et instructrices visiteuses, se sont plongés dans l’étude des Écritures, ont économisé leurs dîmes et leurs offrandes et ont attendu patiemment. En novembre 1990, l’interdiction a été levée et les membres ont à nouveau profité de la camaraderie lors des réunions régulières du dimanche et d’autres activités. L’expérience du gel leur a appris que l’Église n’était pas dans un bâtiment mais dans leurs cœurs. »
Fidel Kossi Agbesi, membre de la chorale, a déclaré : « La musique à elle seule me remplit de paix et de joie intérieures. Je me sentais bien parmi ceux qui allaient toucher les âmes de la congrégation à travers la musique. C’est vrai que la bonne musique apaise nos âmes et j’en ai fait l’expérience. Tous mes soucis étaient loin de moi, et tout ce que je ressentais, c’était ce à quoi ressemblerait le paradis avec de la bonne musique partout. »