Perfectionnement des saints
Le jour du sabbat me procure toujours la même émotion
Née dans une famille chrétienne, une question est devenue primordiale pour moi lorsque j’ai eu douze ans :
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Pourquoi n’avions-nous pas droit à un prophète et douze apôtres comme dans les temps anciens ?
Quelques années plus tard, en 1963, deux jeunes gens en costume vinrent frapper à notre porte et nous annonçaient que « l’Église de Jésus-Christ était rétablie sur la terre avec un prophète et douze apôtres ».
Je reçus ce jour-là la réponse à mes prières et c’est avec reconnaissance que ma famille suivit les missionnaires à l’Église. Après avoir reçu les enseignements, elle entrait dans les eaux du baptême le 2 novembre 1963 !
Je me sentais vraiment à ma place. Chaque dimanche, « jour du sabbat », lors de la réunion de Sainte-Cène, je me rappelais l’importance des alliances contractées lors de mon baptême !
Après près de cinquante-huit ans de vie en tant que membre de l’Église, le jour du sabbat me procure toujours la même émotion au moment de la Sainte-Cène, un sentiment de gratitude vis-à-vis de Jésus-Christ qui, par son sacrifice expiatoire, a donné sa vie pour moi pour que je puisse prendre le pain et l’eau en souvenir de lui. C’est le moment où, avec beaucoup d’humilité, je me rappelle les alliances que j’ai contractées avec lui, le moment où j’ai l’occasion de les renouveler et de lui demander de m’aider à les garder tout au long de ma vie afin d’être digne de retourner à lui.
Le jour du sabbat est le seul jour où j’ai cette occasion de lui promettre de faire en sorte d’être à la hauteur de ce qu’il attend de moi, d’essayer d’être un peu meilleure chaque jour, de parler de lui chaque fois que j’en ai l’occasion, de rendre heureux ceux qui m’entourent, mon mari, mes enfants et petits-enfants, ma sœur et sa famille, mes amis très chers qui au fil du temps sont devenus presque une deuxième famille…
Seul le jour du sabbat m’apporte cette grande bénédiction !