2022
Notre nature divine au service de notre destinée : une question de choix.
Mars 2022


Veillée avec des Autorités générales en visite en Europe

Notre nature divine au service de notre destinée : une question de choix.

Bonnie Cordon (présidente générale des Jeunes Filles), Susan Porter (1re conseillère dans la présidence générale de la Primaire), accompagnées de Ruben Alliaud, de la présidence de l’interrégion d’Europe, et de frère de Feo, président de l’interrégion d’Europe, ont sillonné pendant quelques jours notre interrégion et ont animé quelques veillées en direct et par Zoom.

Le mardi soir, elles ont aussi pris le temps de rencontrer des jeunes filles ainsi que des dirigeantes, et de leur demander comment elles vivaient car elles voulaient savoir quels sont les défis de chacun en France.

Voici quelques-uns des enseignements prodigués durant leur périple dans le pieu de Paris.

Veillée du mardi 9 novembre 2021 à Versailles – pour les jeunes filles

Sœur Porter a souligné le fait que l’amour du Seigneur pour nous est infaillible même si nous sommes faillibles.

S’appuyant sur les premières phrases du thème des jeunes filles
« Je suis une fille bien-aimée de parents célestes.
J’ai une nature divine et une destinée éternelle »,
sœur Porter a associé notre nature divine à notre provenance, notre passé, et a associé notre destinée à notre avenir.

Relatant une expérience personnelle durant laquelle elle reçut l’aide d’une tierce personne pour l’aider à gérer un conflit, sœur Porter a témoigné que l’on pouvait demander de l’aide à Dieu et lui demander aussi de nous ouvrir les yeux pour voir et de nous ouvrir les oreilles pour entendre, et comprendre son amour à travers l’aide qu’il nous envoie pour compenser la faiblesse humaine, qu’elle vienne de nous ou des autres.

Sœur Cordon nous a témoigné avoir prié pour l’ensemble des sœurs de l’interrégion, et avoir ressenti l’amour de Dieu pour chacune d’entre nous.

S’appuyant sur la parabole du bon Samaritain, elle nous a enseigné que le fait de « voir » n’avait pas suffi aux deux premiers hommes qui passèrent près du blessé. C’est le fait d’avoir eu de la compassion qui avait amené le bon Samaritain à agir auprès du blessé et à venir à son secours.

Faisant écho à une partie du thème des jeunes filles
« En qualité de disciple du Christ, je m’efforce de lui ressembler.
Je recherche la révélation personnelle, je la suis et je sers autrui en son saint nom »,
elle nous a alors invités à rechercher la révélation puis à agir en fonction de cette révélation, nous témoignant qu’en tant que disciple de Jésus-Christ, nous avons des occasions de changer le monde, en invitant justement les autres à mieux connaître le Christ, à mieux comprendre qui il est, la source de notre paix et de notre foi.

Frère De Feo a ingénieusement fait le lien entre les deux interventions précédentes, mettant en lumière le fait que Dieu nous a choisis, ce qui détermine notre nature divine, notre passé ; et le fait qu’en le choisissant à notre tour, nous remplissons notre mission, la raison d’être de notre nature divine, et déterminons ainsi notre destinée.

Quand Dieu nous appelle à certaines tâches, il renouvelle l’assurance qu’il nous a choisis pour remplir ces tâches. En répondant à cet appel, nous affermissons notre statut d’enfant de Dieu, d’héritier et notre destinée.

Alors que le Seigneur nous a choisis, allons-nous le choisir ?

Lui a déjà choisi.

Veillée du mercredi 10 novembre 2021 à Versailles – Formation des dirigeantes

Sœur Cordon a mis l’accent sur le fait que les moyens que nous avons à notre disposition sont destinés à nous permettre de mettre en place l’œuvre du salut. Cela s’accomplit dans nos paroisses, sous la direction de l’évêque, dans les différentes organisations répondant aux besoins précis des genres et des âges pour remplir les missions de l’Église. Celles-ci sont : partager l’Évangile, unir les familles, et prendre soins des pauvres et des nécessiteux.

Nous nous préparons à participer à l’œuvre du salut en travaillant sur les quatre axes suivants : spirituel – social – physique – intellectuel, dans les trois domaines suivants : développement personnel – service et activité – apprentissage de l’Évangile.

Donner l’occasion de servir, c’est donner l’occasion d’apprendre.

Les jeunes ont besoin de recevoir la confiance dans leur capacité à diriger et à apprendre.

« Nous devons laisser les jeunes diriger, en particulier ceux qui ont été appelés et mis à part pour servir dans une présidence de classe ou de collège. L’autorité de la prêtrise leur a été déléguée. Ils apprendront à recevoir l’inspiration pour diriger leur classe ou leur collège. »

– Russell M. Nelson, président de l’Église

Sœur Porter a mis l’accent sur les outils qui nous permettaient de trouver la joie dans l’œuvre du salut : le service, l’enseignement, la préparation.

Elle a souligné l’importance de mettre le Saint-Esprit à contribution dans notre vie et dans notre service. Elle a cité Camille N. Johnson, présidente générale de la Primaire :

« Si nous permettons à l’Esprit d’être présent
et aidons nos enfants à reconnaître et à mettre un nom sur ce qu’ils ressentent,
nous leur fournirons un réservoir d’expériences spirituelles
dans lequel ils puiseront toute leur vie. »

Nous avons la responsabilité de préparer les enfants à contracter et à respecter des alliances sacrées.

Elle a rappelé la puissance des conseils de paroisse, ou de branche, qui invitent la révélation et créent l’unité.

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