Voix des Membres
Le pouvoir guerisseur de l’amour du prochain
J’aimerais vous raconter une histoire sur le pouvoir guérisseur de l’amour de son prochain.
Il y a 7 ans, mon fils Marc avait une douleur aigue qui se manifestait au niveau de la zone ombilicale qui le traumatisait régulièrement tard dans la nuit, qui nous valait des séjours réguliers à la clinique médicale. Les examens échographiques que nous y avons effectués n’ont rien donné et la douleur continuait avec la même virulence qui impactait sérieusement sa scolarité. Le pédiatre nous a conseillé de mettre un médicament dans son sac et de la confier à son enseignant pour parer les cas urgents.
Un jour celui-ci m’appelle en urgence car la douleur de mon fils était plus atroce que d’habitude et qu’il allait venir le chercher pour l’envoyer à l’hôpital. Ce que je fis toute bouleversée en le transportant à la clinique où le médecin a prescrit des médicaments à acheter d’urgence et demandé que mon fils soit alité à la maison chez moi car ne pouvant marcher correctement. Je suis allée en courant presque à la pharmacie avec les larmes aux yeux ne sachant si je retrouverais mon fils vivant tant ses gémissements étaient persistants.
Mains une fois sur place j’ai vu une scène qui m’a marquée. Une jeune dame venue acheter des médicaments pour son bébé d’environ un an, visiblement mal en point qui était dans ses bras échangeait avec l’employé de pharmacie selon les termes suivants que tous suivaient : L’employé : « Madame je ne peux pas vous servir un seul médicament car votre enfant souffre d’un paludisme et d’une anémie sévères, je ne peux pas vous servir un seul médicament sur la liste comme vous me le demandez, pas possible ». La jeune dame (les larmes aux yeux) : « Mon fils doit être hospitalisé et je n’ai que 5000 f CFA (monnaie locale) le dernier billet qui me reste. Si j’achète deux médicaments mon fils n’aura rien à manger pour prendre ses médicaments. » L’employé : « Je ne peux prendre cette responsabilité Madame a dit-il, lui remettant son ordonnance en s’éloignant. » La jeune dame réclama son ordonnance et sorti tout tristement.
Mais pendant leur échange, étant dans le rang et attendant mon tour d’être servi car il y avait du monde dans la pharmacie, une véritable bataille se déroulait entre deux voix à l’intérieur de moi-même. L’une me disait d’acheter les médicaments pour la jeune dame, quand une autre m’en dissuadait, me mettant en garde contre le risque la vie de mettre la vie de mon propre fils en danger sans revenir à la maison avec ses médicaments au complet.
Après ce combat interne de quelques instants, une autre voix m’a dit : « Elle pourrait être ta fille, ou une te tes parents. Si tu étais à sa place qu’aurais-tu voulu qu’on fasse pour toi, achètes ses médicaments ».
Sortant soudainement de cette réflexion, j’ai pris ma décision, celle d’acheter les médicaments de la jeune inconnue. J’ai donc demandé au vigile qui régulait les entrées de la rappeler car elle et son bébé étaient entre temps sortis de la pharmacie.
Celle-ci était revenue, mais j’avais au préalable pris soin de dire à la caissière de lui servir la totalité de l’ordonnance médicale sans mentionner mon nom ni ma présence, que je règlerai la facture. Conformément à mon souhait, la caissière lui a été demandé de rentrer chez elle quand elle a demandé l’identité de son bienfaiteur certainement dans l’optique de le remercier mais il lui a simplement été dit qu’elle pouvait regagner son domicile.
J’ai alors dit une prière en moi : « Que Dieu fortifie ton enfant et lui accorde la guérison ». Après cela, une paix profonde indescriptible, une joie immense ont envahi mon esprit, j’étais heureuse de voir la dame partir avec les médicaments.
Compte tenu de mes moyens désormais limités, J’ai juste acheté une toute petite partie des médicaments prescrits à mon fils avec le peu d’argent qui me restait et suis repartie à la maison la joie dans le cœur. J’étais arrivée en pleurs à la pharmacie, mais retournait en joie à la maison, avec cependant la hantise de savoir dans quel état je retrouverai mon fils.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater dès mon retour à domicile de voir Marc assis au salon et regardant tranquillement sa série télé préférée intitulée « Sam le pompier » à ma grande joie. Il était miraculeusement guéri.
Devenue plus tard membre de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et en étudiant les écritures, j’ai pu comprendre que la guérison miraculeuse de mon fils était certainement liée au geste que j’ai posé envers l’inconnue. Pendant que je donnais de l’amour à quelqu’un d’autre, Dieu travaillait pour moi.
Aujourd’hui mon fils a 13 ans et n’a plus ressenti son mal depuis le jour de la scène de la pharmacie.
Il y a de la puissance dans l’amour que nous donnons à notre prochain sans rien attendre en retour comme la fait Jésus-Christ notre Sauveur. Ayons confiance en son pouvoir guérisseur.