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L’amour de notre Sauveur à travers l’histoire familiale
Partager l’ultime cadeau de Noël.
Alors que nous célébrons la naissance de notre Sauveur, Jésus-Christ, nous nous souvenons du don précieux qu’il offre à chacun de nous par son expiation : le don de la vie éternelle et de l’exaltation.
En tant que « Sauveurs sur le mont Sion »i, nous pouvons étendre ce don à nos ancêtres par le biais des ordonnances du temple. L’histoire familiale et l’œuvre du temple nous permettent d’aider à racheter ceux qui nous ont précédés, en leur donnant la chance de participer au pouvoir expiatoire du Christ.
Marie Purcell, membre de la paroisse de Massey Park dans le pieu de Papatoetoe d’Auckland (Nouvelle-Zélande), a connu la joie que procure cette œuvre lorsqu’elle et ses parents ont scellé son grand-père bien-aimé, Afele Schwenke, à sa famille ; une bénédiction qu’il n’a pas reçue de son vivant malgré sa fidélité et son service à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Afele Schwenke, né le 10 avril 1912, était profondément ancré dans sa foi et dévoué à sa famille. Avec sa femme Soala, Afele a servi les missionnaires de Malaela, Aleipata pendant près de vingt ans. Le couple a ouvert sa maison aux missionnaires, insistant pour qu’ils restent dans leur maison de style occidental tandis qu’Afele, Soala et leurs enfants vivaient dans leur fare samoan. Sa générosité a laissé un impact durable et sa maison est devenue un lieu d’enseignement de l’Évangile.
Bien qu’Afele eût un témoignage fort et payât fidèlement sa dîme, il avait du mal à vivre pleinement la Parole de Sagesse. Son amour pour l’Église n’a jamais faibli, mais il est décédé en 1967 sans avoir reçu les bénédictions du temple.
Des années plus tard, alors qu’ils passaient en revue les archives familiales, Marie et ses parents ont découvert que le scellement de sa mère à ses parents n’avait pas été enregistré. Marie a immédiatement ressenti une forte incitation spirituelle : non seulement le scellement de sa mère devait être effectué, mais aussi celui de son grand-père Afele. Le visage de ce dernier lui est revenu à l’esprit et elle a su que l’œuvre du temple devait être complétée.
Se fiant à cette incitation, la famille a pris rendez-vous pour le scellement. Cependant, lorsqu’ils sont arrivés au temple, Marie s’est rendu compte qu’ils n’avaient pas tous les documents requis. Ils ont procédé à d’autres ordonnances, mais dans la salle de scellement, Marie et sa mère ont ressenti une grande tristesse à l’idée de ne pas avoir accompli cette ordonnance en faveur de leur père et grand-père.
Déterminés à terminer le travail, Marie et ses parents ont pris un autre rendez-vous. Le 6 avril 2024, ils sont retournés au temple, parfaitement préparés. Marie et son père allaient représenter ses grands-parents, mais elle savait qu’ils étaient là dès leur arrivée.
Lorsque le scelleur a prononcé le nom de sa mère, un profond sentiment de paix les a envahis. Marie se souvient des larmes qui ont coulé pendant qu’ils accomplissaient l’ordonnance.
Grâce à l’expiation de Jésus-Christ et à l’œuvre sacrée du temple, Afele Schwenke et sa femme, Soala, ont reçu les bénédictions de l’éternité.
En tant que Sauveurs sur le mont Sion, nous pouvons offrir à nos ancêtres le même don d’exaltation que le Christ nous offre. Réfléchissant à l’expérience du scellement de ses grands-parents, Marie a déclaré : « Je témoigne que la joie que procure la participation à l’histoire familiale apporte un bonheur éternel ».
« J’ai ressenti la présence de ceux qui sont de l’autre côté du voile à travers cette grande et merveilleuse œuvre. Et je sais qu’ils se réjouissent de recevoir ces ordonnances sacrées, tout comme je me réjouis, de ce côté-ci du voile, d’unir ma famille éternelle ».
Le pouvoir de scellement lui a rappelé que les bénédictions de l’Expiation s’étendent au-delà du voile. Comme l’invite Doctrine et Alliances 128:22, « Ne devons-nous pas continuer à défendre une si grande cause ? » Pour ce Noël, célébrons la naissance du Sauveur non seulement en recevant son don du salut, mais aussi en l’offrant à ceux qui nous ont précédés, en les aidant à prendre part aux bénédictions éternelles de l’Évangile.