Le bien que l’Évangile m’a apporté

Par Tom Yellowman, Nouveau-Mexique (États-Unis)

J’ai ressenti le Saint-Esprit grâce aux gens à l’église.

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photographie de l’auteur et de sa femme

Dans ma jeunesse, mon héros était mon grand-père maternel, mon acheii. Il était fort dans sa foi. Il m’a emmené dans beaucoup d’églises différentes, mais la religion ne m’intéressait pas.

Quand j’ai fait la connaissance de Gina, qui est devenue ma femme, c’était une membre fidèle de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Elle voulait que je m’intéresse à l’Église pour que nous puissions nous marier au temple. Mais ce n’était pas ce que je voulais. Je ne m’intéressais pas à la religion.

Finalement, nous nous sommes mariés civilement. Après la naissance de notre premier enfant, je ne m’intéressais toujours pas à l’Église, mais Gina est restée pratiquante.

Finalement, j’ai décidé que j’allais lui prouver que son Église était dans l’erreur en fréquentant d’autres églises. Cela a duré pendant plusieurs années, mais où que j’aille, je ne me sentais pas à l’aise.

Puis, un dimanche, alors que Gina préparait notre fille pour aller à l’église, j’ai commencé à m’habiller pour y aller aussi. Elle m’a regardé et m’a demandé : « Qu’est-ce que tu fais ? » J’ai répondu : « Je vais aller à l’église avec vous. » Elle a regardé notre fille et lui a dit : « Prépare-toi vite ! Il ne faut pas qu’il change d’avis ! »

Et c’est ainsi que nous sommes partis. À l’église, j’ai ressenti le Saint-Esprit grâce aux gens. Ils ont joué un rôle essentiel dans ma conversion. Après cela, les missionnaires sont venus chez nous. Ils étaient formidables. J’ai trouvé leurs enseignements beaux et l’Esprit a rempli mon cœur (voir Moroni 10:4-5).

Quand je suis allé voir mon grand-père pour lui dire ce que j’avais trouvé, il n’a pas été content. Mais je savais qu’il fallait que je suive les inclinations de mon cœur.

Je me suis joint à l’Église et bientôt Gina et moi avons été scellés au temple. Notre fille nous a été scellée, et nous avons maintenant trois enfants de plus, qui sont nés dans l’alliance.

Il a fallu dix ans à mon acheii pour finalement respecter ce que nous croyons dans l’Église. Lors de la remise des diplômes de fin d’études secondaires de mon fils, il a dit à tout le monde, en Navajo : « J’aime cette famille. Je soutiens leurs croyances. Leurs enfants savent vraiment prier. »

Je suis le seul membre de l’Église de ma famille élargie, mais je sais qu’ils reconnaissent que ma conversion est sincère, et ils voient le bien que l’Évangile nous a apporté à ma femme, à nos enfants et à moi.