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Chapitre 7 : L’étude des discours de conférence générale


Chapitre 7

L’étude des discours de conférence générale

Introduction

Les chapitres 1 à 6 fournissent une compréhension doctrinale du rôle des prophètes, voyants et révélateurs vivants. Le chapitre 7 traite des enseignements provenant du numéro de conférence du Liahona. Comme indiqué dans l’introduction de ce cours, il n’est pas prévu que l’instructeur consacre le trimestre entier à traiter les six premiers chapitres. Au contraire, ce cours a pour objectif de réserver la plus grande partie de son temps à la discussion et à l’enseignement des discours de la dernière conférence générale. L’instructeur peut consacrer le temps de la leçon à un discours complet ou à des parties de plusieurs discours.

Le but principal de ce cours est d’aider les élèves à tirer des enseignements des paroles des prophètes vivants. David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a enseigné que l’instructeur doit aider les élèves à devenir spirituellement autonomes :

« Nous connaissons tous l’adage : ‘Donner un poisson à un homme, c’est le nourrir une fois. Lui enseigner à pêcher, c’est le nourrir pour la vie.’ En tant qu’instructeurs de l’Évangile, vous et moi ne sommes pas dans le commerce du poisson. Non, notre travail consiste à enseigner à « pêcher » et à devenir autonome spirituellement. […]

J’ai remarqué que les instructeurs qui ont eu une très grande influence dans ma vie avaient une caractéristique en commun. Ils m’ont aidé à chercher la connaissance par la foi. Ils refusaient de me donner des réponses faciles à des questions difficiles. En fait, ils ne me donnaient pas de réponse du tout. Ils préféraient me montrer le chemin et m’aider à faire le nécessaire pour trouver mes propres réponses. Je n’aimais pas toujours cette méthode, mais l’expérience m’a permis de comprendre qu’on ne se souvient pas très longtemps, ou pas du tout, d’une réponse donnée par quelqu’un d’autre. Par contre, en général, une réponse que l’on trouve soi-même ou que l’on obtient par l’exercice de la foi se retient toute la vie. On se saisit des connaissances les plus importantes de la vie, personne ne les enseigne. » (David A. Bednar, « Chercher la connaissance par la foi », Le Liahona, septembre 2007, p. 67.)

Remarque : Demandez aux élèves d’apporter un exemplaire personnel du numéro de conférence le plus récent du Liahona à chaque cours.

Préparation préliminaire : À la fin de ce cours, vous trouverez deux exemplaires du discours du président Uchtdorf « Nous avons un grand ouvrage à exécuter et nous ne pouvons descendre » de la conférence générale d’avril 2009 (voir Le Liahona, mai 2009, p. 59-62) – le premier pour l’instructeur et le deuxième pour les élèves. Faites une copie pour chaque élève de l’exemplaire qui lui est destiné.

Suggestions pour l’enseignement

Méthodes d’étude des Écritures qui peuvent être utilisées pour étudier les discours de conférence

Demandez à vos élèves :

  • Quelle différence y a-t-il entre étudier et chercher, et lire ?

Montrez un manuel scolaire à vos élèves et demandez-leur :

  • Quelle technique précise avez-vous utilisée pour améliorer votre compréhension et votre mémorisation des informations contenues dans vos manuels scolaires ? (Faites la liste des réponses de vos élèves au tableau. Voici quelques suggestions : mémoriser, relire, surligner les éléments importants ou prendre des notes.)

Remarque : Il n’est pas nécessaire de laisser beaucoup de temps aux élèves pour expliquer leur technique. Des réponses brèves et simples sont suffisantes.

Montrez un exemplaire du dernier numéro de conférence du Liahona.

  • En plus des discours de la conférence, quelles sont les autres parties du magazine susceptibles d’améliorer votre étude ? (Les réponses peuvent inclure la « Table des matières » et l’« Index par sujets » au début du magazine, ou la rubrique « Les dirigeants nous ont dit » et l’« Index des histoires de la conférence » à la fin du magazine.)

Expliquez à vos élèves qu’ils peuvent étudier les discours de conférence générale en utilisant le même genre de méthodes que pour l’étude d’un manuel scolaire et, surtout, que pour l’étude des Écritures. Demandez :

  • Quelles méthodes d’étude des Écritures utilisez-vous pour mieux comprendre les Écritures ? (Ajoutez les réponses des élèves au tableau. Elles peuvent inclure prier, méditer, lire à voix haute ou annoter des références croisées.

Tandis que les élèves proposent des idées, invitez-les à expliquer brièvement la façon dont cette méthode les a aidés à comprendre la signification des Écritures.

femme lisant les Écritures

Demandez aux élèves de prendre la section 7.2 des Enseignements des prophètes vivants, Manuel de l’élève. Répartissez les dix-sept méthodes d’étude énoncées dans cette section entre les élèves. Accordez aux élèves deux ou trois minutes pour examiner la méthode d’étude qui leur a été assignée. Une fois le délai passé, demandez-leur de décrire cette méthode d’étude au reste de la classe. Tandis que les élèves prennent la parole, ajoutez au tableau les méthodes d’étude qui n’ont pas encore été mentionnées.

Donnez à chaque élève une copie du discours « Nous avons un grand ouvrage à exécuter et nous ne pouvons descendre » de Dieter F. Uchtdorf de la Première Présidence (vous le trouverez à la fin de ce chapitre). Répartissez les élèves en quatre groupes. Demandez à chaque groupe de relever l’un des éléments suivants :

  • Les références croisées d’Écriture

  • Les encouragements et les invitations

  • Les phrases marquantes

  • Les répétitions

Remarque : Un exemplaire non marqué du discours de frère Uchtdorf est fourni pour distribution aux élèves, de même qu’un autre exemplaire pour l’instructeur avec les quatre éléments en question mis en évidence (ces deux exemplaires du discours se trouvent à la fin de ce chapitre, celui de l’instructeur en premier). L’exemplaire de l’instructeur ne met en évidence que quelques-uns des éléments énoncés ci-dessus. Au cours de leur étude du discours, les élèves trouveront peut-être plusieurs autres exemples non marqués dans l’exemplaire de l’instructeur.

Après avoir laissé suffisamment de temps aux élèves pour étudier ce discours, demandez à chaque groupe de faire part de ce qu’il a trouvé et de décrire comment cette méthode d’étude a amélioré sa compréhension du message du président Uchtdorf.

Durant le reste du cours, encouragez vos élèves à utiliser les méthodes d’étude décrites au chapitre 7 du manuel de l’élève afin d’améliorer leur étude du numéro de conférence du Liahona. Ces méthodes peuvent également s’avérer efficaces pour étudier les discours que les prophètes et apôtres ont donnés à d’autres occasions que la conférence générale ou pour étudier d’autres articles qu’ils ont rédigés pour les magazines de l’Église. Témoignez à vos élèves du bénéfice que vous avez retiré de l’utilisation de ces méthodes dans votre étude des discours de conférence générale.

Méthodes d’enseignement des discours de conférence générale

Assurez-vous que vos élèves connaissent à l’avance les discours qui seront traités en classe. Vous pourriez leur fournir un programme qui établit la liste des discours qui seront étudiés lors de chaque cours. Assurez-vous que tous les élèves disposent d’une copie des discours et encouragez-les à les lire et à les étudier avant le cours. Cela permettra aux élèves de participer plus pleinement aux discussions en classe.

Comme pour n’importe quel cours, le fait de varier les techniques d’enseignement contribue à maintenir l’intérêt des élèves et à susciter leurs progrès dans la connaissance de l’Évangile. Voici quelques suggestions pour enseigner à partir des discours de conférence générale :

  • Montrer des extraits de la conférence générale. Tandis qu’ils regardent la vidéo d’un discours, demandez aux élèves de suivre avec un exemplaire écrit du discours. Invitez-les à surligner les passages qui leur semblent importants. Vous pourriez proposer aux élèves de lever la main lorsqu’ils souhaitent interrompre momentanément la vidéo pour discuter d’une partie du discours. Vous pourriez inviter les élèves à chercher un élément en particulier ou la réponse à une question précise. Lorsque les vidéos ne sont pas disponibles, les discours de conférence peuvent être lus en classe.

  • Assigner des tâches aux élèves. Les élèves peuvent se proposer ou être désignés à l’avance pour animer une discussion sur un discours particulier. On peut aussi leur confier la tâche d’enseigner la biographie des prophètes et des apôtres.

  • Raconter des histoires personnelles. Montrez des vidéos des prophètes et des apôtres relatant des expériences personnelles. Lorsque les vidéos ne sont pas disponibles, ces histoires peuvent être lues en classe.

  • Faire appel au travail de groupe en classe. Demandez aux élèves de discuter, en groupes de deux ou plus, de certains aspects d’un discours ou de questions relatives à ce discours. Demandez aux groupes de faire un compte rendu de leur discussion au reste de la classe.

  • Utiliser les tâches « Recherchez » pour étudier les discours chez soi. Lorsqu’ils étudient les discours de conférence chez eux, demandez aux élèves de rechercher les points de doctrine et les principes clés, les passages qui attestent des Écritures et les expressions ou les phrases importantes. Vous pourriez leur demander de rédiger avec leurs propres mots un bref compte rendu des éléments qu’ils ont relevés.

  • Demander aux élèves de tenir un journal d’étude. Encouragez les élèves à noter leurs impressions spirituelles avant le cours ou accordez-leur du temps pour le faire à la fin de la classe.

  • Demander aux élèves de rédiger des résumés par thème. Confiez la tâche aux élèves de rédiger de courts résumés comportant les enseignements de plusieurs orateurs sur un sujet déterminé.

  • Discuter des réponses des prophètes et des apôtres aux événements actuels. Invitez les élèves à prendre connaissance et à discuter de la façon dont les prophètes et les apôtres répondent, au travers de leurs enseignements lors de la conférence générale, aux événements qui se produisent dans le monde aujourd’hui.

  • Lire des discours en classe. Vous pourriez demander aux élèves de lire des discours en silence, à voix haute, en groupes de deux ou plus. Vous pourriez aussi parfois lire à vos élèves une partie d’un discours lorsque vous voulez mettre l’accent sur un enseignement particulier.

  • Raconter des histoires. Revoyez les histoires racontées lors de la conférence générale listées dans l’« Index des histoires de la conférence » se situant à la fin de chaque numéro de conférence du Liahona. Vous pourriez demander aux élèves de dire pourquoi une histoire en particulier les a touchés. Aidez les élèves à dégager les points de doctrine et les principes contenus dans cette histoire et à en noter les références croisées dans leurs Écritures.

Biographie des apôtres

L’apôtre Paul a enseigné : « Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. » (1 Thessaloniciens 5:12.) Vous pouvez aider les élèves à fortifier leur témoignage des prophètes, voyants et révélateurs en leur faisant un bref résumé de leur biographie. Vous trouverez des informations biographiques sur presse-mormons.fr et sur les almanachs de l’Église. Les photos des Autorités générales, disponibles dans les centres de distribution de l’Église, comportent également des informations biographiques au verso.

Nous avons un grand ouvrage à exécuter et nous ne pouvons descendre (exemplaire de l’instructeur)

Dieter F. Uchtdorf

Deuxième conseiller dans la Première Présidence

Le Liahona, mai 2009, p. 59-62 ; italiques ajoutés.

Dieter F. Uchtdorf

Mes chers frères, je sais depuis quelques mois quel message je veux vous donner aujourd’hui. Entre-temps, j’ai cherché une histoire pour illustrer ce que je veux dire. J’ai cherché une histoire sur l’agriculture. J’ai cherché une histoire sur les animaux. En l’honneur de frère Scott, j’ai cherché une histoire sur l’ingénierie nucléaire et, en l’honneur du président Monson, une sur l’élevage des pigeons.

En fin de compte, une histoire me revenait sans cesse en mémoire, une histoire qui s’y est imprimée il y a de très nombreuses années. Elle ne concerne pas l’agriculture, les animaux, l’ingénierie nucléaire ni les pigeons. Elle traite, comme vous l’avez deviné, d’aviation. Je l’appelle « L’histoire de l’ampoule électrique ».

L’histoire de l’ampoule électrique ou de la perte de vue de ce qui est le plus important

Par une nuit noire de décembre, il y a trente-six ans, un gros-porteur Lockheed 1011 s’est écrasé dans les Everglades de Floride, causant la mort de plus de cent personnes. Ce terrible accident a été l’un des plus meurtriers de l’histoire des États-Unis.

Ce qui est curieux dans cet accident, c’est que tous les éléments et les circuits essentiels de l’avion fonctionnaient parfaitement ; l’avion aurait facilement pu atterrir à sa destination à Miami à seulement une trentaine de kilomètres de là.

Or, au cours de l’approche finale, l’équipage a remarqué qu’une lumière verte ne s’était pas allumée, une lumière qui indique si oui ou non le train d’atterrissage avant s’est bien déplié. Les pilotes ont mis fin à l’approche, placé l’appareil sur un circuit d’attente au-dessus des Everglades plongés dans l’obscurité totale et concentré leur attention sur l’étude du problème.

Ils étaient si préoccupés par leur recherche qu’ils n’ont pas remarqué que l’avion perdait progressivement de l’altitude et se rapprochait des sombres marais en dessous. Le temps que quelqu’un s’en rende compte, il était trop tard pour éviter la catastrophe.

Après l’accident, les enquêteurs ont cherché à en trouver la cause. Le train d’atterrissage était en fait bien descendu. L’avion était en parfait état mécanique. Tout fonctionnait bien, tout à l’exception d’une seule ampoule grillée. Cette ampoule minuscule, qui ne valait pas plus de vingt centimes, a été ce qui a déclenché une série d’événements qui allaient finalement causer la mort tragique de plus de cent personnes.

Bien sûr, ce n’est pas l’ampoule défectueuse qui a causé l’accident ; il est arrivé parce que l’équipage s’est concentré sur quelque chose qui semblait important à ce moment-là, perdant ainsi de vue ce qui était le plus important.

Portez votre cœur vers les choses les plus importantes

La tendance à se concentrer sur ce qui est insignifiant au détriment de ce qui est profond n’arrive pas qu’aux pilotes mais à tout le monde. [Phrase marquante] Nous sommes tous menacés. Le chauffeur qui se concentre sur la route a beaucoup plus de chances d’arriver à destination sans accident que celui qui se concentre sur l’envoi de messages sur son téléphone portable.

Nous savons ce qui est le plus important dans la vie ; la lumière du Christ l’enseigne à chacun. En tant que saints des derniers jours fidèles, nous avons le Saint-Esprit pour « compagnon constant1 » pour nous enseigner les choses qui ont une valeur éternelle. Je pense que tout détenteur de la prêtrise qui m’écoute aujourd’hui, s’il lui était demandé de préparer un discours sur le sujet « ce qui compte le plus », pourrait en faire un excellent. Notre faiblesse est de ne pas conformer nos actes à ce que nous dit notre conscience. [Phrase marquante]

Arrêtez-vous un instant et demandez-vous où est votre cœur. Vous concentrez-vous sur les choses les plus importantes ? La façon dont vous utilisez votre temps libre peut vous donner un précieux indice. Où se dirigent vos pensées lorsque la pression des dates d’échéance n’est plus là ? Vos pensées et votre cœur vont-ils vers les choses éphémères et passagères qui ne sont importantes que sur le moment ou bien vers les choses les plus importantes ? [Invitation]

Quelles rancunes nourrissez-vous ? Quelles excuses, auxquelles vous vous cramponnez, vous empêchent d’être le mari, le père, le fils et le détenteur de la prêtrise que vous savez devoir être ? Quelles choses vous distraient de vos devoirs et vous empêchent de magnifier plus diligemment votre appel ?

Ne vous laissez pas distraire

Parfois les choses qui nous distraient ne sont pas mauvaises en soi ; souvent elles nous procurent même un sentiment de bien-être.

Il est possible de pousser même de bonnes choses à l’excès. [Phrase marquante] On en voit l’exemple chez un père ou un grand-père qui passe des heures à rechercher ses ancêtres ou à créer un blog tout en négligeant ses propres enfants et petits-enfants ou en évitant de passer du temps de qualité et constructif avec eux. Un autre exemple pourrait être celui d’un jardinier qui passe ses journées à arracher les mauvaises herbes tout en ignorant les mauvaises herbes spirituelles qui menacent d’étouffer son âme.

Même certains programmes de l’Église peuvent devenir sources de distraction si nous les menons à l’extrême et leur permettons de monopoliser notre temps et notre attention au détriment des choses les plus importantes. Nous avons besoin d’équilibre dans la vie. [Phrase marquante]

Si nous aimons véritablement notre Père céleste et ses enfants, nous manifestons cet amour par nos actions. Nous nous pardonnons les uns aux autres et cherchons à faire le bien, car « notre vieil homme a été crucifié avec le Christ2. » [Référence croisée] Nous visitons « les orphelins et les veuves dans leurs afflictions », et nous nous préservons « des souillures du monde3. » [Référence croisée]

Mes chers frères de la prêtrise, nous vivons dans les derniers jours. L’Évangile de Jésus-Christ est rétabli sur la terre. Les clés de la prêtrise de Dieu sont à nouveau données aux hommes. Nous vivons à une époque d’attente et de préparation, Dieu nous ayant confié le soin de nous préparer, nous, notre famille et notre monde, en vue de l’aube qui approche, du jour où le Fils de Dieu « à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel4 » et commencera son règne millénaire.

La sainte prêtrise nous a été confiée et nous avons été chargés de la responsabilité, du pouvoir et du droit d’agir en représentants de notre Roi céleste.

Ce sont les choses les plus importantes. Ce sont les valeurs éternelles qui méritent notre attention.

Nous ne pouvons pas et ne devons pas nous permettre de nous laisser distraire de notre devoir sacré. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas perdre de vue les choses les plus importantes. [Phrase marquante]

Néhémie

Néhémie, dans l’Ancien Testament, est le grand exemple de concentration et d’engagement persistants dans une tâche importante. Néhémie était un Israélite qui vivait en exil à Babylone. Il était échanson du roi. Un jour le roi lui a demandé pourquoi il semblait si triste. Néhémie a répondu : « Comment n’aurais-je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu5 ? » [Référence croisée]

Quand le roi entendit cela, son cœur fut adouci et il donna à Néhémie l’autorité de retourner à Jérusalem et de reconstruire la ville. Cependant, tout le monde n’était pas content de ce plan. En fait, plusieurs gouverneurs qui vivaient près de Jérusalem « eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des enfants d’Israël6 ». Ces hommes furent très irrités et se moquèrent des Juifs7. [Référence croisée]

Bravant le danger, Néhémie ne laissa pas l’opposition le distraire de sa tâche. Au contraire, il organisa ses ressources et ses effectifs et se mit à reconstruire la ville car « le peuple prit à cœur ce travail8 ». [Référence croisée]

Mais au fur et à mesure que les murs de la ville s’élevaient, l’opposition s’intensifiait. Les ennemis de Néhémie menacèrent, conspirèrent et raillèrent. Leurs menaces étaient très réelles et ils devinrent si intimidants que Néhémie confessa qu’ils effrayèrent son groupe9. [Référence croisée] Malgré le danger et la menace permanente d’invasion, les travaux progressèrent. Ce fut une période de tension car chaque ouvrier, tandis qu’il travaillait, « avait son épée ceinte autour des reins10 ». [Référence croisée]

Plus les travaux avançaient, plus les ennemis de Néhémie se désespéraient. À quatre reprises ils le prièrent de quitter la sécurité de la ville et de les rencontrer, sous prétexte de résoudre leur conflit, mais Néhémie savait que leur intention était de lui faire du mal. Chaque fois qu’ils l’abordèrent, il leur fit la même réponse : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre11. » [Référence croisée]

Quelle réponse remarquable ! Avec cet objectif clair et immuable dans le cœur et l’esprit, avec cette grande résolution qui animait Néhémie, les murs de Jérusalem s’élevèrent jusqu’à leur achèvement dans le stupéfiant laps de temps de cinquante-deux jours12.

Néhémie refusa de permettre à des distractions de l’empêcher de faire ce que le Seigneur voulait qu’il accomplisse. [Référence croisée]

Nous ne descendrons pas

Les nombreux détenteurs fidèles de la prêtrise qui aujourd’hui ont un cœur et un esprit identiques m’encouragent et m’inspirent. Tout comme Néhémie, vous aimez le Seigneur et vous efforcez de magnifier la prêtrise que vous détenez. Le Seigneur vous aime et connaît la pureté de votre cœur et la fermeté de votre résolution. Il vous bénit pour votre fidélité, guide vos pas et utilise vos dons et vos talents pour édifier son royaume sur cette terre.

Cependant, tous ne sont pas comme Néhémie. Nous pouvons mieux faire.

Je me demande, mes chers frères de la prêtrise, ce qui pourrait être accompli si tous, nous « prenions à cœur ce travail » comme le peuple de Néhémie. Je me demande ce qui pourrait être accompli si nous faisions « disparaître ce qui était de l’enfant13 » et nous engagions, de tout notre cœur et de toute notre âme, à devenir des détenteurs de la prêtrise dignes et fidèles, de vrais représentants du Seigneur Jésus-Christ. [Invitation]

Réfléchissez un instant à ce qui pourrait être accompli dans notre vie personnelle, dans notre vie professionnelle, dans notre famille, dans notre paroisse ou dans notre branche. Réfléchissez à la façon dont le royaume de Dieu progresserait sur toute la terre. Imaginez le changement bénéfique que le monde lui-même pourrait connaître si chaque homme qui détient la prêtrise de Dieu se ceignait les reins et se montrait à la hauteur de son vrai potentiel, converti jusqu’au tréfonds de son âme, et était un homme de la prêtrise loyal et fidèle, engagé à établir le royaume de Dieu. [Invitation]

Il est facile de se laisser distraire, de se concentrer sur une ampoule grillée ou sur l’impolitesse d’une personne désagréable, quelles que soient ses raisons. Mais réfléchissez au pouvoir que nous pourrions avoir individuellement et comme détenteurs de la prêtrise si, à chaque tentation de perdre de vue nos principes, les principes de Dieu, ou de transiger sur eux, nous répondions : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. » [Répétition]

Nous vivons à une époque de grandes difficultés et de grandes possibilités. Le Seigneur recherche des hommes comme Néhémie, des frères fidèles qui s’acquittent du serment et de l’alliance de la prêtrise. Il cherche à enrôler des âmes fermes qui travailleront diligemment à édifier le royaume de Dieu, des gens qui, lorsqu’ils rencontrent de l’opposition ou des tentations, se disent en leur cœur : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. » [Répétition]

Lorsqu’ils rencontrent l’épreuve et la souffrance, ils répondent : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. » [Répétition]

Lorsqu’ils rencontrent la dérision et les reproches, ils répondent : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. » [Répétition]

Notre Père céleste recherche les gens qui refusent de laisser les choses insignifiantes les entraver dans leur quête des choses éternelles. Il recherche ceux qui ne permettront pas à l’attrait de la facilité ni aux pièges de l’adversaire de les distraire de l’œuvre qu’il leur a donnée à accomplir. Il recherche ceux dont les actes sont en accord avec les paroles, ceux qui disent avec conviction : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. » [Répétition]

Une grande œuvre à accomplir

Je témoigne solennellement que Dieu vit et se soucie de chacun de nous. Il étend la main et défend ceux qui se lèvent et détiennent la prêtrise avec honneur car, en ces derniers jours il a une grande œuvre à nous faire accomplir.

Cet Évangile ne vient pas de l’homme. La doctrine de l’Église n’est pas l’explication que quelqu’un a trouvée par hasard du sens des Écritures anciennes. C’est la vérité céleste révélée par Dieu lui-même. Je témoigne que Joseph Smith a vu ce qu’il dit avoir vu. Il a vraiment regardé dans les cieux et a communié avec Dieu le Père, avec le Fils et avec les anges.

Je témoigne que notre Père céleste parle à qui le recherche en esprit et en vérité. J’ai été témoin de mes propres yeux et vous témoigne avec joie que, de nos jours, Dieu parle par l’intermédiaire de son prophète, voyant et révélateur, Thomas S. Monson.

Mes chers frères, comme Néhémie, nous avons une grande œuvre à accomplir. Nous contemplons l’horizon de notre époque. Ma prière fervente est qu’en dépit des tentations, nous ne transigions jamais sur nos principes ; qu’en dépit des distractions, d’où qu’elles viennent, nous ne perdions pas de vue ce qui est le plus important ; que nous soyons résolus et qu’ensemble nous portions vaillamment la bannière du Seigneur Jésus-Christ.

Je prie pour que nous soyons dignes de la sainte prêtrise du Dieu Tout-Puissant et levions la tête comme un seul homme et, d’une voix ferme, proclamions au monde : « Nous avons un grand ouvrage à exécuter et nous ne pouvons descendre. » [Répétition] Au nom sacré de Jésus-Christ. Amen.

Notes

  1. Doctrine et Alliances 121:46.

  2. Romains 6:6.

  3. Joseph Smith Translation, Jacques 1:27.

  4. 1 Thessaloniciens 4:16.

  5. Néhémie 2:3.

  6. Néhémie 2:10.

  7. Néhémie 4:1.

  8. Néhémie 4:6.

  9. Néhémie 6:9.

  10. Néhémie 4:18..

  11. Néhémie 6:3.

  12. Voir Néhémie 6:15.

  13. 1 Corinthiens 13:11

Nous avons un grand ouvrage à exécuter et nous ne pouvons descendre (exemplaire de l’élève)

Dieter F. Uchtdorf

Deuxième conseiller dans la Première Présidence

Le Liahona, mai 2009, p. 59-62.

Dieter F. Uchtdorf

Mes chers frères, je sais depuis quelques mois quel message je veux vous donner aujourd’hui. Entre-temps, j’ai cherché une histoire pour illustrer ce que je veux dire. J’ai cherché une histoire sur l’agriculture. J’ai cherché une histoire sur les animaux. En l’honneur de frère Scott, j’ai cherché une histoire sur l’ingénierie nucléaire et, en l’honneur du président Monson, une sur l’élevage des pigeons.

En fin de compte, une histoire me revenait sans cesse en mémoire, une histoire qui s’y est imprimée il y a de très nombreuses années. Elle ne concerne pas l’agriculture, les animaux, l’ingénierie nucléaire ni les pigeons. Elle traite, comme vous l’avez deviné, d’aviation. Je l’appelle « L’histoire de l’ampoule électrique ».

L’histoire de l’ampoule électrique ou perdre de vue ce qui est le plus important

Par une nuit noire de décembre, il y a trente-six ans, un gros-porteur Lockheed 1011 s’est écrasé dans les Everglades de Floride, causant la mort de plus de cent personnes. Ce terrible accident a été l’un des plus meurtriers de l’histoire des États-Unis.

Ce qui est curieux dans cet accident, c’est que tous les éléments et les circuits essentiels de l’avion fonctionnaient parfaitement ; l’avion aurait facilement pu atterrir à sa destination à Miami à seulement une trentaine de kilomètres de là.

Or, au cours de l’approche finale, l’équipage a remarqué qu’une lumière verte ne s’était pas allumée, une lumière qui indique si oui ou non le train d’atterrissage avant s’est bien déplié. Les pilotes ont mis fin à l’approche, placé l’appareil sur un circuit d’attente au-dessus des Everglades plongés dans l’obscurité totale et concentré leur attention sur l’étude du problème.

Ils étaient si préoccupés par leur recherche qu’ils n’ont pas remarqué que l’avion perdait progressivement de l’altitude et se rapprochait des sombres marais en dessous. Le temps que quelqu’un s’en rende compte, il était trop tard pour éviter la catastrophe.

Après l’accident, les enquêteurs ont cherché à en trouver la cause. Le train d’atterrissage était en fait bien descendu. L’avion était en parfait état mécanique. Tout fonctionnait bien, tout à l’exception d’une seule ampoule grillée. Cette ampoule minuscule, qui ne valait pas plus de vingt centimes, a été ce qui a déclenché une série d’événements qui allaient finalement causer la mort tragique de plus de cent personnes.

Bien sûr, ce n’est pas l’ampoule défectueuse qui a causé l’accident ; il est arrivé parce que l’équipage s’est concentré sur quelque chose qui semblait important à ce moment-là, perdant ainsi de vue ce qui était le plus important.

Portez votre cœur vers les choses les plus importantes

La tendance à se concentrer sur ce qui est insignifiant au détriment de ce qui est profond n’arrive pas qu’aux pilotes mais à tout le monde. Nous sommes tous menacés. Le chauffeur qui se concentre sur la route a beaucoup plus de chances d’arriver à destination sans accident que celui qui se concentre sur l’envoi de messages sur son téléphone portable.

Nous savons ce qui est le plus important dans la vie ; la lumière du Christ l’enseigne à chacun. En tant que saints des derniers jours fidèles, nous avons le Saint-Esprit pour « compagnon constant1 » pour nous enseigner les choses qui ont une valeur éternelle. Je pense que tout détenteur de la prêtrise qui m’écoute aujourd’hui, s’il lui était demandé de préparer un discours sur le sujet « ce qui compte le plus », pourrait en faire un excellent. Notre faiblesse est de ne pas conformer nos actes à ce que nous dit notre conscience.

Arrêtez-vous un instant et demandez-vous où est votre cœur. Vous concentrez-vous sur les choses les plus importantes ? La façon dont vous utilisez votre temps libre peut vous donner un précieux indice. Où se dirigent vos pensées lorsque la pression des dates d’échéance n’est plus là ? Vos pensées et votre cœur vont-ils vers les choses éphémères et passagères qui ne sont importantes que sur le moment ou bien vers les choses les plus importantes ?

Quelles rancunes nourrissez-vous ? Quelles excuses, auxquelles vous vous cramponnez, vous empêchent d’être le mari, le père, le fils et le détenteur de la prêtrise que vous savez devoir être ? Quelles choses vous distraient de vos devoirs et vous empêchent de magnifier plus diligemment votre appel ?

Ne vous laissez pas distraire

Parfois les choses qui nous distraient ne sont pas mauvaises en soi ; souvent elles nous procurent même un sentiment de bien-être.

Il est possible de pousser même de bonnes choses à l’excès. On en voit l’exemple chez un père ou un grand-père qui passe des heures à rechercher ses ancêtres ou à créer un blog tout en négligeant ses propres enfants et petits-enfants ou en évitant de passer du temps de qualité et constructif avec eux. Un autre exemple pourrait être celui d’un jardinier qui passe ses journées à arracher les mauvaises herbes tout en ignorant les mauvaises herbes spirituelles qui menacent d’étouffer son âme.

Même certains programmes de l’Église peuvent devenir sources de distraction si nous les menons à l’extrême et leur permettons de monopoliser notre temps et notre attention au détriment des choses les plus importantes. Nous avons besoin d’équilibre dans la vie.

Si nous aimons véritablement notre Père céleste et ses enfants, nous manifestons cet amour par nos actions. Nous nous pardonnons les uns aux autres et cherchons à faire le bien, car « notre vieil homme a été crucifié avec le Christ2. » Nous visitons « les orphelins et les veuves dans leurs afflictions », et nous nous préservons « des souillures du monde3 ».

Mes chers frères de la prêtrise, nous vivons dans les derniers jours. L’Évangile de Jésus-Christ est rétabli sur la terre. Les clés de la prêtrise de Dieu sont à nouveau données aux hommes. Nous vivons à une époque d’attente et de préparation, Dieu nous ayant confié le soin de nous préparer, nous, notre famille et notre monde, en vue de l’aube qui approche, du jour où le Fils de Dieu « à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel4 » et commencera son règne millénaire.

La sainte prêtrise nous a été confiée et nous avons été chargés de la responsabilité, du pouvoir et du droit d’agir en représentants de notre Roi céleste.

Ce sont les choses les plus importantes. Ce sont les valeurs éternelles qui méritent notre attention.

Nous ne pouvons pas et ne devons pas nous permettre de nous laisser distraire de notre devoir sacré. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas perdre de vue les choses les plus importantes.

Néhémie

Néhémie, dans l’Ancien Testament, est le grand exemple de concentration et d’engagement persistants dans une tâche importante. Néhémie était un Israélite qui vivait en exil à Babylone. Il était échanson du roi. Un jour le roi lui a demandé pourquoi il semblait si triste. Néhémie a répondu : « Comment n’aurais-je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu5 ? »

Quand le roi entendit cela, son cœur fut adouci et il donna à Néhémie l’autorité de retourner à Jérusalem et de reconstruire la ville. Cependant, tout le monde n’était pas content de ce plan. En fait, plusieurs gouverneurs qui vivaient près de Jérusalem « eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des enfants d’Israël6 ». Ces hommes furent très irrités et se moquèrent des Juifs7.

Bravant le danger, Néhémie ne laissa pas l’opposition le distraire de sa tâche. Au contraire, il organisa ses ressources et ses effectifs et se mit à reconstruire la ville car « le peuple prit à cœur ce travail8 ».

Mais au fur et à mesure que les murs de la ville s’élevaient, l’opposition s’intensifiait. Les ennemis de Néhémie menacèrent, conspirèrent et raillèrent. Leurs menaces étaient très réelles et ils devinrent si intimidants que Néhémie confessa qu’ils effrayèrent son groupe9. Malgré le danger et la menace permanente d’invasion, les travaux progressèrent. Ce fut une période de tension car chaque ouvrier, tandis qu’il travaillait, « avait son épée ceinte autour des reins10 ».

Plus les travaux avançaient, plus les ennemis de Néhémie se désespéraient. À quatre reprises ils le prièrent de quitter la sécurité de la ville et de les rencontrer, sous prétexte de résoudre leur conflit, mais Néhémie savait que leur intention était de lui faire du mal. Chaque fois qu’ils l’abordèrent, il leur fit la même réponse : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre11. »

Quelle réponse remarquable ! Avec cet objectif clair et immuable dans le cœur et l’esprit, avec cette grande résolution qui animait Néhémie, les murs de Jérusalem s’élevèrent jusqu’à leur achèvement dans le stupéfiant laps de temps de cinquante-deux jours12.

Néhémie refusa de permettre à des distractions de l’empêcher de faire ce que le Seigneur voulait qu’il accomplisse.

Nous ne descendrons pas

Les nombreux détenteurs fidèles de la prêtrise qui aujourd’hui ont un cœur et un esprit identiques m’encouragent et m’inspirent. Tout comme Néhémie, vous aimez le Seigneur et vous efforcez de magnifier la prêtrise que vous détenez. Le Seigneur vous aime et connaît la pureté de votre cœur et la fermeté de votre résolution. Il vous bénit pour votre fidélité, guide vos pas et utilise vos dons et vos talents pour édifier son royaume sur cette terre.

Cependant, tous ne sont pas comme Néhémie. Nous pouvons mieux faire.

Je me demande, mes chers frères de la prêtrise, ce qui pourrait être accompli si tous, nous « prenions à cœur ce travail » comme le peuple de Néhémie. Je me demande ce qui pourrait être accompli si nous faisions « disparaître ce qui était de l’enfant13 » et nous engagions, de tout notre cœur et de toute notre âme, à devenir des détenteurs de la prêtrise dignes et fidèles, de vrais représentants du Seigneur Jésus-Christ.

Réfléchissez un instant à ce qui pourrait être accompli dans notre vie personnelle, dans notre vie professionnelle, dans notre famille, dans notre paroisse ou dans notre branche. Réfléchissez à la façon dont le royaume de Dieu progresserait sur toute la terre. Imaginez le changement bénéfique que le monde lui-même pourrait connaître si chaque homme qui détient la prêtrise de Dieu se ceignait les reins et se montrait à la hauteur de son vrai potentiel, converti jusqu’au tréfonds de son âme, et était un homme de la prêtrise loyal et fidèle, engagé à établir le royaume de Dieu.

Il est facile de se laisser distraire, de se concentrer sur une ampoule grillée ou sur l’impolitesse d’une personne désagréable, quelles que soient ses raisons. Mais réfléchissez au pouvoir que nous pourrions avoir individuellement et comme détenteurs de la prêtrise si, à chaque tentation de perdre de vue nos principes, les principes de Dieu, ou de transiger sur eux, nous répondions : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. »

Nous vivons à une époque de grandes difficultés et de grandes possibilités. Le Seigneur recherche des hommes comme Néhémie, des frères fidèles qui s’acquittent du serment et de l’alliance de la prêtrise. Il cherche à enrôler des âmes fermes qui travailleront diligemment à édifier le royaume de Dieu, des gens qui, lorsqu’ils rencontrent de l’opposition ou des tentations, se disent en leur cœur : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. »

Lorsqu’ils rencontrent l’épreuve et la souffrance, ils répondent : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. »

Lorsqu’ils rencontrent la dérision et les reproches, ils répondent : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. »

Notre Père céleste recherche les gens qui refusent de laisser les choses insignifiantes les entraver dans leur quête des choses éternelles. Il recherche ceux qui ne permettront pas à l’attrait de la facilité ni aux pièges de l’adversaire de les distraire de l’œuvre qu’il leur a donnée à accomplir. Il recherche ceux dont les actes sont en accord avec les paroles, ceux qui disent avec conviction : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. »

Une grande œuvre à accomplir

Je témoigne solennellement que Dieu vit et se soucie de chacun de nous. Il étend la main et défend ceux qui se lèvent et détiennent la prêtrise avec honneur car, en ces derniers jours il a une grande œuvre à nous faire accomplir.

Cet Évangile ne vient pas de l’homme. La doctrine de l’Église n’est pas l’explication que quelqu’un a trouvée par hasard du sens des Écritures anciennes. C’est la vérité céleste révélée par Dieu lui-même. Je témoigne que Joseph Smith a vu ce qu’il dit avoir vu. Il a vraiment regardé dans les cieux et a communié avec Dieu le Père, avec le Fils et avec les anges.

Je témoigne que notre Père céleste parle à qui le recherche en esprit et en vérité. J’ai été témoin de mes propres yeux et vous témoigne avec joie que, de nos jours, Dieu parle par l’intermédiaire de son prophète, voyant et révélateur, Thomas S. Monson.

Mes chers frères, comme Néhémie, nous avons une grande œuvre à accomplir. Nous contemplons l’horizon de notre époque. Ma prière fervente est qu’en dépit des tentations, nous ne transigions jamais sur nos principes ; qu’en dépit des distractions, d’où qu’elles viennent, nous ne perdions pas de vue ce qui est le plus important ; que nous soyons résolus et qu’ensemble nous portions vaillamment la bannière du Seigneur Jésus-Christ.

Je prie pour que nous soyons dignes de la sainte prêtrise du Dieu Tout-Puissant et levions la tête comme un seul homme et, d’une voix ferme, proclamions au monde : « Nous avons un grand ouvrage à exécuter et nous ne pouvons descendre. » Au nom sacré de Jésus-Christ. Amen.

Notes

  1. Doctrine et Alliances 121:46.

  2. Romains 6:6.

  3. Joseph Smith Translation, Jacques 1:27.

  4. 1 Thessaloniciens 4:16.

  5. Néhémie 2:3.

  6. Néhémie 2:10.

  7. Néhémie 4:1.

  8. Néhémie 4:6.

  9. Néhémie 6:9.

  10. Néhémie 4:18.

  11. Néhémie 6:3.

  12. Voir Néhémie 6:15.

  13. 1 Corinthiens 13:11