Œuvre généalogique
La Mission francophone de FamilySearch
« Nous sommes là pour soutenir Family Search et aider ceux qui l’utilisent à s’approprier les différentes évolutions du programme. »
Telle est la réponse de Patrice Darfeuille, responsable de la mission francophone de Family Search, quand on l’interroge sur l’objectif de cette mission.
« Par exemple actuellement, nous mettons à jour les 36 000 communes françaises : évolution de leurs noms dans le temps, regroupements de communes, modification de leurs régions d’appartenance… »
La mission développe également d’autres axes d’action comme l’indexation des noms qui permet par exemple des suggestions de parenté possible avec les noms sur lesquels travaillent les personnes, un peu à l’instar des suggestions que peut vous faire Google quand vous effectuez des recherches sur Internet.
Un autre programme consiste à traduire des articles de l’anglais vers le français. Ces articles sont disponibles grâce à une recherche par mots clés et permettent ensuite de répondre à différentes questions que se posent les utilisateurs de Family Search et d’améliorer leur connaissance.
« Nous avons également un groupe technique qui apporte un appui pour traiter les cas « délicats » dans l’histoire familiale. Après s’être assurés que ceux qui posent des questions sont bien de lignée directe avec les ancêtres concernés, ces missionnaires peuvent apporter des réponses en respectant les accords passés avec certains pays ou religions. Ils sont également en lien avec le siège européen de Family Search pour comprendre ou débloquer des cas compliqués. »
Quarante-quatre missionnaires font aujourd’hui partie de cette mission francophone de Family Search : des Français, mais également des Belges, des Suisses, des Luxembourgeois et même un Québécois. Ce sont aussi bien des couples que des personnes seules. En général, les missions durent deux ans, mais peuvent être prolongées.
Dernièrement, la mission a ouvert un groupe qui permet aux jeunes missionnaires dédiés au service qui œuvrent depuis chez eux sous la présidence du couple Baehrel, de contribuer à l’œuvre généalogique en photographiant les tombes dans les cimetières et en indexant les noms écrits dessus.
« Ce qui me semble important poursuit Frère Darfeuille, c’est l’état d’esprit dans lequel nous travaillons. Les missionnaires sont amenés à travailler ensemble, qu’ils fassent partie du même groupe ou pas. Nous sommes une équipe, c’est cela qui nous permet d’avoir une bonne qualité de travail. »
Quand on lui demande ce que cette mission lui apporte, il répond sans hésiter :
« Un sentiment de profonde reconnaissance.
Tous les missionnaires donnent de leur temps et de leur cœur pour servir les autres. Quand je vois cela, je suis pris d’un grand sentiment de reconnaissance. Je soutiens ce qu’ils font et ils me soutiennent en retour. Mais surtout, nous servons tous le Seigneur à travers cette œuvre de l’histoire familiale, et c’est ce qui est important. »