#rendregrâce
Sauvé par un cri venant de nulle part
En cet été de 2021, j’écris pour la postérité comme je le fais régulièrement, suivant les conseils du président Kimball. À un certain moment, l’esprit me fait revenir en arrière, et je me remémore la date du solstice d’été 2012.
Je rejoins mon épouse Yvette à Rilhac-Rancon, chez son père Henri, âgé de quatre-vingt-huit ans. Il est seul depuis l’entrée en EHPAD de son épouse Raymonde, qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Perdu dans mes pensées je roule comme un automate.
Soudain, j’entends un cri strident de frayeur qui me sort de ma torpeur. Je sursaute, il était temps, je fonçais tout droit sur un poteau électrique EDF en béton.
Oh l’horreur ! Mû par l’instinct de survie, je fais une embardée et réussis à éviter l’obstacle ; seul le rétroviseur droit n’a pas aimé, il est resté sur place comme témoin impassible de la scène. Je m’arrête rapidement, cherchant à apercevoir la personne qui a crié pour la remercier.
Après de vaines recherches tout autour du poteau évité de justesse, je dois me rendre à l’évidence : l’endroit est désert, aucune présence sur les lieux en ce moment. Pourtant, l’individu qui s’est manifesté devrait être visible : rien pour se soustraire aux regards, rien pour se cacher.
Ce cri, d’où venait-il ?
Finalement, je finis par conclure qu’il devait venir de l’autre côté du voile, émis par un être d’esprit (un ange) dont la tâche, la responsabilité, est de protéger les gens méritants sur notre planète terre, et peut-être aussi ceux pour qui la foi est une futilité, une faiblesse…
Protéger, avertir les personnes d’un danger imminent par tous les moyens possibles. Il est très probable que chacun de nous « possède » son ange gardien ; ce n’est pas incompatible avec l’Évangile du Christ, vu qu’il y a énormément de personnes méritantes qui ne connaissent pas la foi.
Si je raconte cette expérience à quelqu’un qui rejette les manifestations de la foi, il va bien rire, me répondre comme on le dit si bien en Limousin : « Tu es barjot1. » Tè sei barjao, prononcé en patois du pays.
Je n’ai pourtant pas rêvé, j’ai bien entendu ce cri d’avertissement me préservant d’un accident certain. Je ne peux pas le nier, sans lui je ne serais pas en mesure de vous rendre ce témoignage.
Tout comme Joseph Smith savait qu’il avait reçu la visite de l’ange Moroni à son époque, moi je sais avec certitude qu’à ce moment-là, j’ai été sauvé, averti par un messager de l’au-delà d’un danger imminent, me faisant de ce fait éviter le pire.
Soyons reconnaissants envers la Divinité pour les bénédictions reçues, ainsi que pour celles à venir. Cela vaut la peine de rester sur le chemin de la foi, pour notre plus grand bien, ainsi que pour notre protection et pour ceux envers lesquels nous prions tous chacun de notre côté…