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Chapitre 29 : Alma 30-31


Chapitre 29

Alma 30-31

Introduction

Les chapitres 30 et 31 d’Alma décrivent des personnes et des idées qui s’opposent à Jésus-Christ. Ezra Taft Benson (1899-1994) a dit :

« Le Livre de Mormon amène les hommes au Christ de deux manières fondamentales. Premièrement, il parle avec clarté du Christ et de son Évangile…

Deuxièmement, il dénonce les ennemis du Christ. Il confond les fausses doctrines et met fin aux controverses (voir 2 Néphi 3:12). Il fortifie les humbles disciples du Christ contre les desseins, les stratégies et les doctrines perverses du diable à notre époque. Le genre d’apostats décrits dans le Livre de Mormon est semblable à ceux qui existent aujourd’hui. Dieu, dans sa prescience infinie, a conçu le Livre de Mormon de manière à ce que nous puissions voir l’erreur et savoir comment combattre les idées fausses dans le domaine de l’éducation, de la politique, de la religion et de la philosophie de notre époque » (Conference Report, avril 1975, pp. 94-95 ; ou Ensign, mai 1975, p. 64).

En étudiant comment Korihor a cherché à détruire la foi des Néphites, vous reconnaîtrez mieux les mêmes raisonnements destructeurs de notre époque. En étudiant la réponse d’Alma à Korihor, vous serez mieux préparé à vous défendre et à défendre les autres de ceux qui veulent détruire votre foi.

Commentaire

Alma 30. Les Korihor modernes

  • Gerald N. Lund, ancien membre des soixante-dix, explique que Korihor a beaucoup d’équivalents modernes :

    « Aujourd’hui, le monde est imprégné de philosophies semblables à celle qui est enseignée par Korihor. Nous les lisons dans les livres, nous les voyons défendues dans les films et à la télévision, et nous les entendons dans les salles de classe et quelquefois dans les églises actuelles…

    « … Nous voyons à l’évidence que Mormon a bien été inspiré de nous donner un récit complet de Korihor et de ses enseignements. Les enseignements de Korihor sont une doctrine ancienne, et pourtant ce sont des idées aussi modernes que les presses d’imprimerie à grande vitesse et les antennes paraboliques » (« Countering Korihor’s Philosophy », Ensign, juillet 1992, p. 20).

Alma 30:6. Les antéchrists

  • Le Guide des Écritures dit qu’un antéchrist donne une « contrefaçon du véritable plan évangélique de salut, qui s’oppose ouvertement ou secrètement au Christ. Le grand antéchrist est Lucifer, mais il a beaucoup d’assistants, aussi bien parmi les esprits que parmi les mortels » (« Antéchrist », p. 11).

    Bruce R. McConkie (1915-1985), du Collège des douze apôtres, enseigne en outre : « Un antéchrist est un opposant au Christ ; il est en opposition au véritable Évangile, à la vraie Église et au vrai plan de salut (1 Jean 2:19 ; 4:4-6). C’est quelqu’un qui offre le salut aux hommes à d’autres conditions que celles fixées par le Christ. Shérem (Jacob 7:1-23), Néhor (Alma 1:2-16) et Korihor (Alma 30:6-60) étaient des antéchrists qui ont répandu leurs mensonges parmi les Néphites » (Mormon Doctrine, 2ème éd., 1966, p. 39-40).

Alma 30:7, 11. « Pas de loi contre la croyance d’un homme »

  • S’il n’y avait « pas de loi contre la croyance d’un homme », certains pourraient se demander pourquoi Korihor se fait arrêter. Le roi Mosiah avait envoyé une proclamation déclarant qu’il est contraire à la loi néphite qu’un « incrédule » persécute « quiconque appartenait à l’Église de Dieu » (Mosiah 27:2).

    Manifestement, Korihor a le droit de croire ce qu’il veut, mais quand il cherche à détruire l’Église, il enfreint la proclamation du roi Mosiah. Il est intéressant de remarquer qu’alors que beaucoup de personnes à Zarahemla acceptent Korihor et ses enseignements, le peuple d’Ammon, qui a passé une grande partie de sa vie à suivre des croyances du genre de celles de Korihor, « le fit emmener hors du pays » (Alma 30:21 ; voir aussi versets 18-20). Celui-ci comprenait le danger des enseignements de Korihor.

Alma 30:12-18. La stratégie de Korihor

  • Korihor

    Scott Snow, © 1982 IRI

    Un érudit de l’Évangile explique à quel point la philosophie de Korihor se rapproche de beaucoup de philosophies modernes : « Korihor tenait absolument à aborder tous les problèmes d’une manière strictement rationnelle et scientifique, toute autre chose n’étant que ‘l’effet d’un esprit en délire’ (Alma 30:13-16) ; il mena campagne contre la tyrannie des traditions antiques et des superstitions primitives qui amenaient les gens à croire des choses qui tout simplement ‘ne sont pas’ (Alma 30:16), appelant à l’émancipation vis-à vis des ‘sottes traditions de leurs pères’ (Alma 30:31). Il réclamait une nouvelle morale où seraient abandonnées les vieilles inhibitions (Alma 30:17-18, 25). Il voulait que l’on fût économiquement libéré de l’exploitation sacerdotale (Alma 30:27), exigeant que tous fussent libres de ‘faire usage de ce qui est à eux’ (Alma 30:28). Il prêchait un naturalisme strictement réaliste : ‘Lorsqu’un homme était mort, c’en était fini’ (Alma 30:18), et son corollaire qui était le matérialisme absolu : ‘Ce qu’il advenait de tout homme dans cette vie dépendait de la façon dont il se gouvernait’ (Alma 30:17). Cela entraînait une franche philosophie de laisser-faire : ‘C’est pourquoi, tout homme prospérait selon son génie et tout homme conquérait selon sa force’, le bien et le mal étant mesurés uniquement par la règle implacable de la nature qui est le succès et l’échec : ‘Et tout ce qu’un homme faisait n’était pas un crime’ (Alma 30:17). C’était la survie du mieux adapté appliquée au comportement humain et la suppression des vieilles restrictions morales et affectives était une bonne nouvelle pour beaucoup de gens, ‘leur faisant redresser la tête dans leur méchanceté, oui, [en] entraînant beaucoup… à commettre la fornication’ (Alma 30:18). Parallèlement à cette attitude d’émancipation, Korihor cultivait un zèle militant et une intolérance envers toute opposition, ce qui est tout à fait caractéristique de son école de pensée à notre époque, considérant toute opposition comme ‘insensée’ (Alma 30:13-14), ‘sotte’ (Alma 30:31) et le fait d’esprits en délire et dérangés (Alma 30:16). Et alors que pour Alma une société libre était une société dans laquelle tout le monde pouvait penser et dire ce qu’il voulait (Alma 30:7-12), pour Korihor la seule société libre était celle dans laquelle tout le monde pensait exactement comme lui (Alma 30:24) » (Hugh W. Nibley, Since Cumorah, 2ème éd.,1988, p. 379-380).

Alma 30:15-16. Le faux enseignement de Korihor

  • L’enseignement de Korihor que ‘vous ne pouvez pas connaître des choses que vous ne voyez pas’ est la philosophie que toutes les idées et toute la connaissance sont empiriques et peuvent être testées par l’expérience, et que nous ne pouvons connaître que ce que nous discernons par nos sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goûter ou le toucher. Comme les expériences spirituelles qui impliquent la révélation de Dieu passent rarement par les cinq sens, ceux qui adhèrent à la philosophie de Korihor les considèrent comme insignifiantes.

    Boyd K. Packer, président du Collège des douze apôtres, raconte une expérience personnelle qui montre que les choses spirituelles n’impliquent généralement pas les cinq sens :

    « Je vais vous raconter une expérience que j’ai eue avant de devenir Autorité générale et qui a exercé sur moi une influence profonde. J’étais assis dans un avion à côté d’un athée déclaré qui proclamait son refus de croire en Dieu de façon si véhémente que je lui ai rendu mon témoignage. J’ai dit : ‘Vous êtes dans l’erreur. Il y a un Dieu. Je sais qu’il vit !’

    « Il a protesté : ‘Vous ne le savez pas. Personne ne le sait ! Vous ne pouvez pas le savoir !’ Comme je ne cédais pas, l’athée, qui était avocat, a posé peut-être la question fondamentale concernant le témoignage. Il a dit de manière sarcastique et condescendante : ‘D’accord, vous dites que vous le savez. Expliquez-moi comment vous le savez’.

    « Lorsque j’ai tenté de répondre, et malgré les diplômes universitaires élevés que je détenais, j’étais incapable de communiquer.

    « Quelquefois dans votre jeunesse, vous les jeunes missionnaires, êtes embarrassés quand les cyniques, les sceptiques vous traitent avec mépris parce que vous n’avez pas de réponses préparées pour tout. Devant un tel ridicule, certains se détournent avec honte. (Vous vous souvenez de la barre de fer, du spacieux édifice et des moqueurs ? Voir 1 Néphi 8:28).

    « Quand j’ai employé les mots Esprit et témoigner, l’athée a répondu : ‘Je ne sais pas de quoi vous parlez.’ Les mots prière, discernement et foi ne voulaient rien dire pour lui non plus. Il a affirmé : ‘Vous voyez qu’en réalité vous ne le savez pas. Si vous le saviez, vous pourriez me dire comment vous le savez.’’

    « J’ai ressenti que, peut-être, il n’avait pas été sage de lui rendre mon témoignage et je ne savais pas quoi faire. Puis l’expérience s’est produite ! Il m’est venu une idée. Et je cite ici une déclaration de Joseph Smith, le prophète : ‘On peut profiter de l’esprit de révélation en en remarquant les premiers signes ; par exemple, lorsque vous ressentez l’intelligence pure se répandre en vous, elle peut vous donner des idées soudaines… et ainsi, en apprenant et en comprenant l’Esprit de Dieu, vous pouvez progresser dans le principe de la révélation jusqu’à ce que vous deveniez parfaits en Christ Jésus.’ (Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, p. 140).

    « Une telle idée m’est venue à l’esprit et j’ai dit à l’athée : ‘Est-ce que vous connaissez le goût du sel ?’

    « Il a répondu : ‘Bien sûr’.

    « — Quelle est la dernière fois où vous avez pris du sel ?

    « — Je viens de prendre mon repas dans l’avion.

    « — Vous pensez simplement connaître le goût du sel, ai-je ajouté.

    « Il a insisté : ‘Je connais le goût du sel aussi bien que n’importe quoi d’autre’.

    « — Si je vous donnais une tasse avec du sel et une autre avec du sucre et si je vous laissais y goûter, pourriez-vous distinguer le sel du sucre ?’

    « Il m’a répondu : ‘Allons, vous devenez puéril, bien sûr que je pourrais faire la différence entre les deux. Je connais le goût du sel. C’est un fait quotidien ; je le connais aussi bien que n’importe quoi d’autre’.

    « Je lui dis : ‘Supposez que je n’aie jamais goûté de sel, décrivez-moi simplement son goût.’

    « Après avoir réfléchi, il lança : ‘Eh bien, c’est-à-dire, ce n’est pas sucré et ce n’est pas aigre’.

    « Après plusieurs tentatives, bien sûr, il n’a pas réussi. Il n’a pas pu exprimer, en paroles seulement, quelque chose d’aussi ordinaire que le fait de goûter du sel. De nouveau, je lui ai rendu témoignage et ai déclaré : « Je sais que Dieu existe. Vous avez tourné ce témoignage en dérision et dit que si je savais vraiment, je pourrais vous dire exactement comment je le sais. Mon ami, spirituellement, j’ai goûté le sel. Je ne peux pas plus vous communiquer en paroles comment cette connaissance m’est venue que vous ne pouvez m’expliquer le goût du sel. Mais je vous le dis de nouveau, Dieu existe ! Il vit vraiment ! Et simplement parce que vous ne le savez pas, n’essayez pas de me dire que je ne sais pas, car je le sais !’

    « Au moment de nous séparer, je l’ai entendu murmurer : ‘Je n’ai pas besoin de votre religion comme béquille ! Je n’en ai pas besoin’.

    « Depuis cette expérience, je n’ai jamais été embarrassé ou honteux d’être incapable d’expliquer avec des mots seuls tout ce que je sais spirituellement » (« The Candle of the Lord », Ensign, janv. 1983, p. 51-52).

Alma 30:17. Korihor a enseigné que « tout ce qu’un homme faisait » n’était pas un péché

  • Malgré ce que croient certaines personnes dans le monde, l’Évangile enseigne qu’un système de valeurs relatives, cela n’existe pas. Certaines cultures semblent permettre ou même encourager cette façon amorale de voir la vie, invitant à des formes subtiles de malhonnêteté dans le gouvernement, les affaires et les relations privées. Le Livre de Mormon nous enseigne cependant que le bien et le mal existent et il nous donne la clé avec laquelle juger (voir Moroni 7:16-17MAÎTRISE DES ÉCRITURES).

  • La philosophie de Korihor qu’une personne prospère « selon son génie, et tout homme conquérait selon sa force » exclut la nécessité de Dieu dans notre vie. Sa philosophie qui voulait que « tout ce qu’un homme faisait n’était pas un crime » était de nature à créer chez l’homme un système de valeurs égoïste et relativiste.

  • Neal A. Maxwell (1926-2004), du Collège des douze apôtres, dénonce l’égoïsme dans les enseignements de Korihor :

    « Certains égoïstes croient à tort qu’il n’y a de toute façon pas de loi divine, et qu’il n’y a donc pas de péché (voir 2 Néphi 2:13). La morale opportuniste est ainsi mise à profit par les égoïstes. Ainsi, dans la conduite de sa vie, on peut triompher par l’intelligence et la force, car il n’existe pas vraiment de crime (voir Alma 30:17).

    « Il n’est donc pas surprenant non plus que l’égoïsme mène à des faux-pas causés par des erreurs de jugement et des comportements incorrects. Par exemple, Caïn, corrompu par sa soif de pouvoir, a dit, après avoir assassiné Abel : « Je suis libre » (Moïse 5:33 ; voir aussi Moïse 6:15).

    « L’une des pires conséquences de l’égoïsme aigu est donc une perte profonde du sens de la mesure, par exemple le fait de retenir au filtre le moucheron tout en avalant le chameau (voir Matthieu 23:24). Aujourd’hui, il y a par exemple des gens qui retiennent divers types de moucherons mais avalent la pratique de l’avortement de fœtus presque à terme. Il n’est donc pas étonnant que l’égoïsme donne à un plat de lentilles l’apparence d’un banquet et à trente pièces d’argent l’attrait d’un immense trésor (L’Étoile , juillet 1999, p. 27-28).

Alma 30:20-23. Les enseignements des dirigeants ecclésiastiques

  • Le grand prêtre Giddonah affronte Korihor et lui demande pourquoi il parle contre les prophètes et contre la réalité de Jésus-Christ. Korihor esquive la question et lance une attaque verbale contre les croyants et leurs dirigeants. Il cherche à ridiculiser l’idée que l’on puisse suivre ses dirigeants ecclésiastiques. Henry B. Eyring, de la Première Présidence, enseigne le contraire :

    « Korihor prétendait, comme le font à tort des hommes et des femmes depuis le début des temps, que suivre les conseils des serviteurs de Dieu, c’est renoncer au droit divin à l’indépendance. Mais l’argument est faux parce qu’il déforme la réalité. Lorsque nous rejetons les conseils qui viennent de Dieu, nous ne décidons pas d’être indépendants des influences extérieures. Nous choisissons une autre influence. Nous rejetons la protection d’un Père céleste parfaitement aimant, tout-puissant et omniscient, dont le seul but, comme celui de son Fils bien-aimé, est de nous donner la vie éternelle, de nous donner tout ce qu’il a et de nous ramener en famille chez nous dans le cercle de son amour. Lorsque nous rejetons ses conseils, nous choisissons l’influence d’une autre puissance, dont le but est de nous rendre malheureux et dont le mobile est la haine. Nous avons reçu de Dieu le don du libre arbitre. Ce n’est pas le droit de décider d’être indépendant de toute influence, mais le droit inaliénable de nous soumettre à celui de ces pouvoirs que nous choisissons.

    « Une autre erreur est de croire que la décision d’accepter ou de ne pas accepter les conseils des prophètes n’est rien d’autre que la décision d’accepter ou non de bons conseils et d’en bénéficier, ou de rester là où nous sommes. Mais la décision de ne pas accepter les conseils des prophètes change le terrain même sur lequel nous nous trouvons. Celui-ci devient dangereux. Le fait de ne pas accepter les conseils des prophètes diminue notre pouvoir d’accepter à l’avenir les conseils inspirés. Le meilleur moment pour décider d’aider Noé à construire l’arche était la première fois qu’il l’avait demandé. Chaque fois qu’il le demandait après cela, chaque refus ne faisait que diminuer la sensibilité à l’Esprit. Et ainsi chaque fois sa demande paraissait plus insensée, jusqu’à ce que la pluie tombe. Et à ce moment-là, il était trop tard » (L’Étoile, juillet 1997, p. 28).

    Famille regardant les portraits de Joseph Smith et du président Hinckley

    © 2000 Steve Bunderson

Alma 30:25. Les antéchrists utilisent souvent des demi-vérités.

  • Une tactique courante utilisée par ceux qui essaient de détruire la foi est le faux raisonnement de « l’épouvantail ». Il consiste à présenter une fausse image de la vérité, une sorte d’« épouvantail », puis à attaquer cette fausse image dans le but de convaincre les autres que la véritable image est fausse. Un exemple simple est celui de l’enfant qui accuse ses parents de ne pas vouloir qu’il s’amuse, alors qu’ils refusent de le laisser jouer tant qu’il n’a pas fini son travail. C’est un faux raisonnement mais il est souvent utilisé pour tromper les autres.

    Il arrive que d’autres affirment que les saints des derniers jours croient quelque chose qu’ils ne croient pas. Ils affirment que la fausse croyance est sans fondement et ensuite ils montrent qu’elle est fausse. Cela n’a rien à voir avec ce que nous croyons véritablement mais c’est une tentative de donner l’apparence que nous sommes dans l’erreur. C’est ce que Korihor fait avec Giddonah : « C’est l’argument de l’épouvantail. C’est-à-dire qu’il attribue à Giddonah quelque chose qu’il ne croit pas, à savoir que les enfants héritent de la transgression d’Adam. Korihor sait qu’il ne peut pas combattre la vérité équitablement et en sortir vainqueur, alors il met sur le dos de Giddonah une mauvaise doctrine, un ‘épouvantail’ qu’il peut facilement démolir verbalement » (Joseph Fielding McConkie et Robert L. Millet, Sustaining and Defending the Faith, 1985, p. 90).

Alma 30:29. Éviter les disputes et les querelles

  • Joseph Smith (1805-1844), le prophète, enseigne que nous devons éviter les querelles : « Que les anciens fassent grandement attention de ne pas troubler ni de bouleverser inutilement les sentiments des gens. Souvenez-vous que votre travail est de prêcher l’Évangile en toute humilité et en douceur, et d’avertir les pécheurs de ce qu’ils ont à se repentir et à venir au Christ. Évitez les querelles et les discussions inutiles avec des hommes à l’esprit corrompu qui ne désirent pas connaître la vérité. Souvenez-vous que ‘ce jour est un jour d’avertissement, et pas le moment de faire de longs discours’. Si on ne reçoit pas votre témoignage dans un endroit, fuyez dans un autre, veillant à ne faire aucun reproche ni à prononcer aucune parole hostile. Si vous faites votre devoir, vous en serez tout aussi bénis que si tous les hommes acceptaient l’Évangile » (Enseignements du prophète Joseph Smith compilés par Joseph Fielding Smith , 1981, p. 31)

Alma 30:39. Le pouvoir du témoignage personnel

  • Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, explique une façon de répondre à un antéchrist :

    « Korihor ridiculisait les ‘traditions insensées… [et] sottes’ de croire en un Christ qui devait venir.

    « Les arguments de Korihor semblent très contemporains au lecteur moderne, mais Alma utilise une arme intemporelle et en fin de compte irréfutable : le pouvoir du témoignage personnel. Alma, fâché que Korihor et ses adeptes soient essentiellement opposés au bonheur, demande : ‘Pourquoi enseignes-tu à ce peuple qu’il n’y aura pas de Christ, pour interrompre sa joie ?’ (Alma 30:22) ‘Je sais qu’il y a un Dieu’ » (Christ and the New Covenant [1997], p. 121).

Alma 30:40. « Quelle preuve as-tu de ce qu’il n’y a pas de Dieu ? »

  • Gerald N. Lund explique l’impossibilité de prouver qu’il n’y a pas de Dieu :

    « Quand on lui pose la question, Korihor nie catégoriquement qu’il croit y avoir un Dieu. Alma demande alors : ‘Quelle preuve as-tu de ce qu’il n’y a pas de Dieu, ou de ce que le Christ ne vient pas ? Je te dis que tu n’en as aucune, si ce n’est ta seule parole’ (Alma 30:40).

    « C’est une remarque inspirée, de la part d’Alma. Korihor n’est pas cohérent dans sa façon de penser. Si nous ne pouvons vraiment savoir que les choses pour lesquelles il y a une preuve concrète, alors nous ne pouvons pas enseigner qu’il n’y a pas de Dieu à moins que nous ayons la preuve de cette croyance. Et Korihor n’en a aucune.

    « Korihor ne veut prendre en considération que les preuves qui peuvent être collectées par l’intermédiaire des sens. Dans un tel système, il est beaucoup plus facile de prouver qu’il y a un Dieu plutôt que le contraire. Pour prouver qu’il y a un Dieu, il faut juste qu’une personne voie, entende ou ait une autre sorte d’expérience avec Dieu, et par la suite, l’existence de Dieu ne peut pas être réfutée. Mais voici ce qu’il faudrait pour prouver qu’il n’y a pas de Dieu : Puisque Dieu n’est pas limité à cette terre, il faudrait partir à sa recherche dans tout l’univers. Nous supposons que Dieu est capable de se déplacer ; il ne serait donc pas suffisant de partir d’un point A dans l’univers et de faire des recherches jusqu’au point Z. Et si après que nous avons quitté le point A, Dieu se déplace là et y reste pendant le reste de la recherche ?

    « En d’autres termes, pour que Korihor dise qu’il n’y a pas de Dieu, en se basant sur les critères qu’il a lui-même fixés, il faudrait qu’il distingue chaque mètre cube de l’univers. Cela engendre un paradoxe : Pour que Korihor prouve qu’il n’y a pas de Dieu, il faudrait qu’il soit un dieu lui-même ! Par conséquent, en déclarant qu’il n’y a pas de Dieu, il agit par la ‘foi’, chose même pour laquelle il ridiculise si vivement les dirigeants religieux ! » (“Countering Korihor’s Philosophy,” Ensign, juillet 1992, p. 21).

Alma 30:41. « J’ai tout pour témoigner que ces choses sont vraies »

  • Gordon B. Hinckley (1910-2008) dit ceci à propos du pouvoir que les créations de Dieu ont de fortifier le témoignage :

    « Quelqu’un qui a marché sous les étoiles le soir, quelqu’un qui a vu le printemps effleurer la campagne peut-il douter de la main de la Divinité dans la création ? En observant ainsi les beautés de la terre, on est porté à parler comme le psalmiste : ‘Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit.’ (Ps. 19:1-2.)

    « Toute la beauté de la terre porte la marque du Maître Créateur » (Conference Report, avril 1978, p. 90 ; ou Ensign, mai 1978, p. 59).

Alma 30:48. Ceux qui demandent des signes

  • Joseph Smith, le prophète, enseigne : « Chaque fois que vous voyez un homme rechercher un signe, vous pouvez être sûrs que c’est un adultère » (History of the Church, 3:385).

    Plus tard, le prophète note : « Alors que je prêchais à Philadelphie, un quaker demanda un signe. Je lui dis de se taire. Après le sermon, il redemanda un signe. Je dis à l’assemblée que c’était un adultère, qu’une génération méchante et adultère demande un miracle, et que le Seigneur m’avait dit dans une révélation que quiconque voulait un signe était un adultère. ‘C’est vrai, dit quelqu’un, car je l’ai pris sur le fait’, chose que l’homme confessa plus tard quand il se fit baptiser » (Enseignements du prophète Joseph Smith, 1981, compilés par Joseph Fielding Smith p. 224).

  • Joseph F. Smith (1838-1918) donne encore cette explication sur le danger de faire reposer notre foi sur les miracles : « Montrez-moi des saints des derniers jours qui réclament des miracles, des signes et des visions afin de rester fermes dans l’Église, et je vous montrerai des membres de l’Église qui ne sont pas en règle devant Dieu, et qui marchent sur un chemin glissant » (Gospel Doctrine, 5ème éd., 1939, p. 7).

Alma 30:52. Le mensonge

  • Pour mieux comprendre le fléau du mensonge, Robert J. Matthews, ancien doyen de religion à BYU, explique que « la gravité du mensonge ne se mesure pas seulement aux dommages ou au chagrin qu’il inflige à celui qui a été trompé. Le mensonge a également un effet dévastateur sur celui qui l’a commis. Il ôte au menteur sa dignité et amoindrit sa capacité de distinguer la vérité de l’erreur. Quand un mensonge est souvent répété, même celui qui le répand consciemment peut finir par y croire. Cela a été le cas pour Korihor, l’antéchrist du Livre de Mormon (voir Alma 30:52-53) » (Ensign, octobre 1994, p. 56).

  • Joseph Smith, le prophète, dit à propos du drame que vivent les personnes comme Korihor : « Rien ne fait plus de tort aux enfants des hommes que d’être sous l’influence d’un faux esprit alors qu’ils pensent avoir l’Esprit de Dieu » (Enseignements du prophète Joseph Smith, 1981, compilés par Joseph Fielding Smith, 1981, p. 165).

Alma 30:53. La ruse du diable et l’esprit charnel

  • Avoir l’esprit charnel signifie se concentrer sur les plaisirs physiques ou matériels plutôt que sur les choses de l’Esprit. Les personnes qui ont l’affection de la chair ont des difficultés à ressentir les choses de l’Esprit. Neal A. Maxwell observe qu’ils en sont « au point de perdre tout sentiment, repus après avoir satisfait l’esprit charnel » (Le Liahona, juillet 1999, p. 28).

Alma 31:3, 8-29. La fausse théologie des Zoramites

  • Même après avoir tué Korihor, les Zoramites semblent avoir adopté un système de croyances identiques. Examinez les expressions suivantes tirées d’Alma 31 qui décrivent les croyances des Zoramites :

    Homme adorant une idole

    Jerry Thompson, © IRI

    « Ils étaient tombés dans de grandes erreurs » (verset 9).

    Ils avaient rejeté les traditions qu’ils considéraient comme « transmises par la puérilité de leurs pères » (verset 16).

    Ils ne voulaient pas être « entraînés dans les traditions insensées de [leurs] frères, ce qui les enchaîne à la croyance au Christ » (verset 17).

    Ils refusaient de « croire en des choses à venir, dont ils ne savaient rien » (verset 22).

  • Jeffrey R. Holland fait le commentaire suivant au sujet de l’influence de Korihor sur les fausses doctrines des Zoramites :

    Le type d’enseignement de Korihor a inévitablement influencé certains des moins fidèles qui, comme les Zoramites voisins, s’étaient déjà laissés aller à ‘pervertir les voies du Seigneur’.

    « Zoram et ses partisans sont un des groupes apostats les plus marquants mentionnés dans le Livre de Mormon, essentiellement parce qu’ils se considéraient si exceptionnellement justes… Une fois par semaine, ils se tenaient au sommet d’une tour de prière appelée Rameumptom et, faisant toujours ‘la même prière’, ils remerciaient Dieu d’être meilleurs que tous les autres, un peuple ‘élu et saint’, ‘élu’ par Dieu pour être sauvé alors que tous autour d’eux étaient également ‘élus’ pour être précipités en enfer. Dans la sécurité rassurante de tout cela, ils se voyaient épargner toute croyance dans des ‘traditions’ aussi ‘insensées’ (on voit poindre ici une preuve de l’influence de Korihor) comme la croyance dans un Sauveur, car il leur avait été ‘fait connaître’ qu’il n’y aurait pas de Christ…

    « Alma réagit rapidement à une prière si impie et à sa théologie tout aussi hérétique par sa prière personnelle demandant l’aide divine contre cette forme de méchanceté égoïste qui lui avait littéralement retourné le cœur » (Christ and the New Covenant, p. 121-122).

Alma 31:5. Le pouvoir de la parole

  • La vertu ou le pouvoir de la parole de Dieu s’explique entre autres par le fait qu’elle s’accompagne du témoignage de l’Esprit. Le Seigneur a dit que quand ses paroles sont transmises par son Esprit, elles sont sa voix (voir D&A 18:34-36). Alma décide de recourir à la prédication de la parole aux Zoramites apostats bien qu’ils l’aient déjà entendue et rejetée (voir Alma 31:8-9).

    Boyd K. Packer explique l’une des raisons pour lesquelles nous devons apprendre la doctrine du royaume :

    « La véritable doctrine, lorsqu’elle est comprise, change l’attitude et les comportements.

    « L’étude de la doctrine de l’Évangile améliore plus rapidement le comportement que l’étude du comportement elle-même… C’est pour cela que nous insistons si vigoureusement sur l’étude de la doctrine de l’Évangile » (Conference Report, Oct. 1986, p. 20 ; ou Ensign, nov. 1986, p. 17).

  • Le président Kimball en train d’étudier les ÉcrituresSpencer W. Kimball (1895-1985) dit ceci à propos du pouvoir que les Écritures ont de nous aider à nous rapprocher de Dieu : « Je constate que quand je deviens négligent dans mes relations avec la Divinité et quand il semble qu’aucune oreille divine n’écoute et qu’aucune voix divine ne parle, je suis loin, très loin. Si je me plonge dans les Écritures, la distance diminue et la spiritualité revient. Je constate que j’aime plus intensément ceux que je dois aimer de tout mon coeur, de tout mon esprit et de toute ma force ; et, les aimant davantage, je trouve qu’il est plus facile de respecter leurs recommandations » (“What I Hope You Will Teach My Grandchildren and All Others of the Youth of Zion” [discours destiné aux instructeurs de religion du Département d’Éducation de l’Église, 11 juillet 1966], p. 4).

  • Ezra Taft Benson explique comment les Écritures peuvent être un moyen bénéfique puissant pour nous et répondre aux questions difficiles de la vie : « Nous consacrons souvent beaucoup d’efforts à essayer d’augmenter le niveau d’activité dans nos pieux. Nous travaillons diligemment pour augmenter le pourcentage des personnes qui assistent aux réunions de Sainte-Cène. Nous œuvrons pour atteindre un pourcentage plus élevé de jeunes gens en mission. Nous nous efforçons d’améliorer le nombre de couples qui se marient au temple. Tous sont des efforts louables et importants pour la croissance du royaume. Mais quand les membres, à titre privé et en famille, se plongent régulièrement et avec constance dans les Écritures, ces autres domaines d’activité fonctionnent automatiquement. Le témoignage grandit. L’engagement se renforce. La famille est fortifiée. La révélation personnelle afflue » (“The Power of the Word,” Ensign, mai 1986, p. 81).

Alma 31:9-11. Éviter les causes d’apostasie

  • À Antionum, la force missionnaire d’Alma et de ses compagnons rencontre un groupe de Néphites dissidents connus sous le nom de Zoramites. Mormon rapporte non seulement que la parole de Dieu avait été prêchée auparavant aux Zoramites, mais il relève aussi les causes de leur apostasie : ils ne veulent pas garder les commandements, ils ne s’adressent plus au Seigneur en prières quotidiennes, ils pervertissent les voies du Seigneur et les prières qu’ils offrent au Seigneur sont vaines et inutiles. Ils ne respectent pas les principes de base, tels que l’habitude quotidienne de prier et d’étudier les Écritures de manière valable.

    Donald L. Staheli, des soixante-dix, souligne l’importance de la constance quotidienne dans les principes fondamentaux de l’Évangile :

    « Des prières quotidiennes ferventes, demandant le pardon et une aide et une direction particulières, sont indispensables à notre vie et sont la nourriture de notre témoignage. Lorsque, dans nos prières, nous devenons pressés, répétitifs, désinvoltes ou négligents, nous avons tendance à perdre la présence de l’Esprit qui est indispensable à la direction continue dont nous avons besoin pour faire face aux difficultés de notre vie quotidienne. La prière familiale tous les matins et tous les soirs ajoute des bénédictions et de la force à nos prières personnelles et à notre témoignage.

    « L’engagement personnel sincère dans la lecture des Écritures produit la foi et l’espérance, et apporte des solutions à nos problèmes quotidiens. La lecture fréquente des Écritures, la méditation et l’application de ce que nous y apprenons, combinées à la prière, deviennent un élément irremplaçable pour obtenir et conserver un témoignage fort et ardent » (Le Liahona, novembre 2004, p. 39).

Alma 31:6-38. Les Zoramites apostats

  • Alma 30:59 nous apprend que les Zoramites se sont séparés des Néphites sous la direction d’un homme appelé Zoram. Voici un résumé de ce que l’on sait de leurs croyances et de leurs pratiques apostates :

    Ils n’observent pas la loi de Moïse (voir Alma 31:9).

    Ils ont abandonné la prière quotidienne (voir verset 10).

    Ils pervertissent les voies du Seigneur (voir verset 11).

    Ils construisent des synagogues dans le but de pratiquer leur culte une fois par semaine (voir verset 12).

    De nos jours, des gens sont eux aussi tombés dans de fausses pratiques de ce genre. À moins d’y prendre garde, nous aussi pourrions tomber dans le piège de la prière routinière, du culte rendu seulement une fois par semaine pendant les trois heures de réunions, sans penser à Dieu le reste de la semaine, priant seulement dans un endroit déterminé, ou devenant matérialistes et orgueilleux.

Alma 31:26-35. La prière d’Alma en faveur des Zoramites.

  • Alma reconnaît que l’âme des Zoramites apostats est précieuse pour Dieu. Il prie donc pour avoir le pouvoir et la sagesse de les ramener au Seigneur. Sa prière illustre l’attitude que tous les membres de l’Église et tous les missionnaires doivent acquérir. Tous les hommes ont une grande valeur et, par le pouvoir de Dieu, ils peuvent lui être ramenés.

    Carlos E. Asay (1926-1999), ancien membre des soixante-dix, enseigne que tout le monde est précieux pour Dieu et devrait l’être pour nous :

    « L’âme de nos frères et de nos sœurs qui peuvent sembler plus faibles et moins respectables, est précieuse. L’Église a besoin d’eux. Nous devons tout essayer pour les connaître et pour les aider à recevoir la totalité des bénédictions et de la joie de l’Évangile de Jésus-Christ. Nos prières devraient être comme celles d’Alma : ‘Donne-nous, ô Seigneur, du pouvoir et de la sagesse, afin que nous te ramenions ceux-ci, qui sont nos frères.’ (voir Alma 31:35.)

    « Nous devons garder à l’esprit que notre salut est lié au salut des autres. Nous devons nous soucier davantage de ceux qui semblent moins se soucier de leur foi » (« Nurturing the Less Active », Ensign, oct. 1986, p. 15).

Alma 31:31-33. Du réconfort au milieu des afflictions

  • Lorenzo Snow (1814-1901) dit, à propos des bénédictions qui viennent des tribulations :

    Le président Snow« Je suppose que je m’adresse à des personnes qui ont connu des soucis, des problèmes, du chagrin et des persécutions, et qui ont pensé par moments qu’elles ne s’attendaient pas à en endurer autant. Mais pour tout ce que vous avez souffert, pour tout ce qui vous est arrivé et que vous avez considéré comme un mal à ce moment-là, vous recevrez le quadruple, et cette souffrance aura eu tendance à vous rendre meilleurs et plus forts et à vous donner le sentiment que vous avez été bénis. Quand vous regarderez en arrière, vous verrez que vous avez progressé loin devant et monté plusieurs barreaux de l’échelle qui mène à l’exaltation et à la gloire…

    « Que ce soit individuellement ou collectivement, nous avons souffert et nous souffrirons encore. Pourquoi ? Parce que le Seigneur l’exige de nous pour notre sanctification » (The Teachings of Lorenzo Snow, comp. Clyde J. Williams, 1984, 117-118).

Points à méditer

  • Pourquoi les enseignements de Korihor semblent-ils si attrayants pour certaines personnes ? Quels sont les exemples actuels de tels enseignements ?

  • Alma semble motivé à ramener les Zoramites par amour pour Dieu et par amour pour eux. Comment pouvons-nous acquérir ce genre d’amour ?

  • En quoi la prière d’Alma est-elle différente de celle des Zoramites ? En quoi nos prières pourraient-elles ressembler à celles des Zoramites ? (voir Alma 31:15-18). En quoi pourraient-elles ressembler à celles d’Alma ? (voir Alma 31:30-35).

Idées de tâches

  • Quelles sont les fausses doctrines de Korihor ? Expliquez à un ami pourquoi de tels raisonnements finissent toujours par échouer (voir Alma 30:13-18).

  • Quand Korihor demande un signe de l’existence de Dieu, quels sont ceux que propose Alma comme preuve que Dieu vit ? (voir Alma 30:44). Comment ces preuves ont-elles contribué à fortifier votre foi ? Écrivez un paragraphe qui explique brièvement comment la conception et l’organisation de l’univers prouvent l’existence de Dieu.