Croître dans la foi
Il y aura toujours des distractions … mais si nous décidons de nous tourner vers le Seigneur, de croire en lui, de le suivre, nous pouvons faire croître notre foi.
Trois de mes petites-filles sont des jeunes filles. Elles pensent que c’est extraordinaire que je puisse encore me souvenir de ce que je faisais à leur âge. Je me souviens effectivement de beaucoup de choses, bonnes et mauvaises. Je me rappelle en particulier une fois où j’étais très heureuse. J’avais 17 ans. Avec des amis, je suis allée à une veillée au cours de laquelle l’orateur nous a parlé de l’amour de notre Sauveur. Il nous a dit que nous pouvions avoir confiance dans le Sauveur, qu’il nous guiderait et qu’il serait présent, que notre foi en lui pourrait croître et que nous pourrions ressentir une plus grande joie que jamais auparavant. Mais nous devions participer, agir. Nous devions faire le choix de croire au Sauveur et à son amour, nous devions lui demander son aide et puis nous devions nous entraîner à penser à lui toute la journée.
L’orateur nous a suggéré, pour nous aider à nous rappeler de penser au Sauveur, d’écouter la cloche de l’école qui sonnait souvent pendant la journée. Chaque fois que nous entendions la cloche, nous devions faire une prière silencieuse, même si nous gardions les yeux ouverts ou que nous marchions dans le préau. Nous pouvions remercier notre Père céleste pour nos bénédictions, en particulier pour notre Sauveur. Nous pouvions lui exprimer notre amour et lui demander son aide. Il nous a enseigné qu’en quelques secondes, de nombreuses fois par jour, nous pouvions nous entraîner à penser à notre Père céleste et à notre Sauveur.
Il y avait autre chose. L’orateur nous proposé de passer très rapidement de prières pour nous-même à des prières en faveur d’autres personnes; un ami, un instructeur ou un étranger et de demander à notre Père céleste de bénir cette personne.
Il nous aussi avertis, que, bien que cela semble étrange au départ, si nous essayions, nous serions remplis de son amour, que notre foi grandirait vraiment et que nous ressentirions de la joie.
Cela me paraissait merveilleux, j’ai donc décidé d’essayer. Je n’arrivais pas à croire à quel point cette cloche sonnait souvent dans la journée. Quand je l’entendais, je m’arrêtais: «Père céleste, merci, bénis-moi et bénis Dorine, je sais qu’elle a des épreuves.» Cela m’a semblé bizarre au début, mais bientôt je me surprenais à penser à mon Père céleste et à mon Sauveur, non seulement quand la cloche sonnait, mais souvent au cours de la journée. Je me souviens d’un matin, où je traversais un champ boueux et où j’ai vu une toute petite fleur jaune. C’était probablement une mauvaise herbe, mais je l’ai trouvé belle, et je pensais que mon Père céleste l’avait créée pour moi toute seule. Je l’aimais tant. Ma foi avait augmentée et j’étais heureuse.
Choisir de faire croître notre foi dans le Sauveur n’est pas chose facile. Cela demande des efforts, mais les sentiments de paix, de joie et d’amour que nous éprouvons valent tous nos efforts.
Quelquefois, quand nous faisons beaucoup d’efforts pour changer les choses, en bien, beaucoup d’obstacles et de distractions nous arrêtent. Une de mes histoires favorites des Ecritures parle de Pierre et de ce qui lui arriva quand il a été distrait.
Jésus et ses disciples venaient de donner à manger à 5000 personnes avec 5 pains et deux poissons. Jésus a demandé à ses disciples d’aller dans une barque et de partir sans l’attendre.
Alors il renvoya la foule et alla sur une montagne pour prier. Quand le soir arriva, il était seul.
Mais la barque était maintenant au milieu des eaux, ballotée par les vagues car le vent était contraire.
Et à la 4ème veille de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur la mer.
Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés et dirent: c’est un fantôme. Et dans leur crainte, ils poussèrent des cris.
Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur!
Pierre lui répondit: Si c’est toi, ordonne-moi d’aller vers toi sur les eaux.
Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais en voyant que le vent était fort, il eut peur, et comme il commençait à s’enfoncer il s’écria: Seigneur, sauve-moi!
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit:
Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? (voir Matthieu 14:23-31).
C’est une très belle histoire.
Pierre a décidé de croire en Jésus. Il a demandé à Jésus s’il pouvait venir à lui et il a effectivement marché sur l’eau. Mais quand il a commencé à regarder avec plus d’attention les vents impétueux qui l’entouraient, il a commencé à s’enfoncer.
Que sont les vents impétueux dans notre vie? Quelles sont les choses qui nous écartent du Sauveur, qui éloignent notre cœur et notre esprit de lui? Cela peut être de vouloir faire plaisir davantage à nos amis ou à d’autres qu’à Dieu (Jean 5:44). Cela peut être les voix fortes et confuses que nous entendons à la télévision, en cassettes vidéo et dans la musique. Quelquefois, tout simplement, cela ne nous intéresse pas. Nous avons le cœur dur (Jean 12:37). Il y aura toujours des distractions, des vents impétueux, mais si nous décidons de nous tourner vers le Seigneur, de croire en lui, de le suivre, nous pouvons faire croître notre foi.
Quand Pierre a commencé à couler, il s’est tourné vers le Seigneur et a crié: «Seigneur, sauve-moi». Aussitôt Jésus a étendu la main et l’a saisi. Il le fera pour vous, pour chacune d’entre nous.
Que pouvons-nous faire pour nous tourner vers le Sauveur? Que pouvons-nous faire pour faire croître notre foi en lui? Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire. Je n’en ai choisi que 3:
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Nous pouvons choisr de croire
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Nous pouvons demander de l’aide, puis écouter
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Nous pouvons nous exercer à nous tourner vers lui
Les Ecritures le disent: «Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire» et pour lui plaire, nous devons «croire qu’il existe» (Hébreux 11:6).
Choisir de croire est une étape importante pour faire croître notre foi dans le Sauveur. C’est nous qui devons choisir. Personne ne peut faire ce choix à notre place. Si je me regarde dans un miroir et que je me regarde dans les yeux en disant: «Je choisis de croire au Sauveur», cela m’aide, et chaque fois que je regarde dans un miroir cela me rappelle mon choix.
Une autre chose que nous pouvons faire, c’est demander de l’aide et écouter. Notre Père céleste et notre Sauveur veulent que nous ayons davantage de foi. La foi est un don, mais elle doit être recherchée. Nous pouvons rechercher la foi en en demandant davantage dans nos prières. Pourrions-nous dire: «Père céleste, s’il te plaît, aide-moi à avoir davantage de foi.»
Le plus dur n’est pas de demander mais d’écouter. Nous pouvons écouter en notre cœur et entendre leur voix. Nous pouvons écouter les Ecritures et entendre leurs paroles. Nous pouvons écouter notre prophète et nos dirigeants et entendre leurs témoignages de foi. Nous pouvons faire augmenter notre foi en écoutant la parole de Dieu (Voir Romains 10:17).
Troisièmement, nous pouvons nous souvenir de nous exercer à nous tourner vers lui, nous exercer à penser à lui. Faire croître notre foi demande plus que choisir de croire et de demander. Cela demande de l’action physique et mentale. Cela demande de la pratique, de la diligence, de la patience et de l’obéissance. Nous devons pratiquer la parole et ne pas seulement l’écouter (Voir Jacques 1:22). Nous pouvons nous exercer à mener une vie droite en nous tournant vers lui, en pensant à lui et en le suivant. Ensuite, nous devons l’aider dans son œuvre en aidant les autres. Une cloche m’a aidé à penser à mon Sauveur. Avez-vous des cloches dans votre vie?
Quand mon mari était enfant, on mettait un centime dans sa chaussure pour lui rappeler qu’il était vraiment un enfant de notre Père céleste. Un centime dans votre chaussure pourrait vous rappeler – aïe! – «Merci Père céleste, je t’aime, toi et mon Sauveur. Je penserai à vous et je vous suivrai». Peu importe ce que nous utilisons pour nous rappeler de penser à notre Sauveur, ce qui est important, c’est d’essayer.
Je perçois les doux sentiments de votre cœur, je les partage. Je crois que nous pouvons suivre le Seigneur, lui faire confiance, lui faire plaisir, mener une vie droite et faire croître notre foi en lui. Je crois que nous pouvons faire cela quand nous choisissons de croire, de demander et d’écouter, de mettre en pratique continuellement. Mon témoignage est qu’il nous aime tant, qu’il comprend, que sa lumière nous réconfortera et nous guidera si nous allons à lui.
Je vous aime, au nom de Jésus-Christ. Amen.