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LEÇON 25: LA TRAVERSÉE DE L’IOWA


LEÇON 25: LA TRAVERSÉE DE L’IOWA

Themes

  1. Le fait de quitter Nauvoo est un acte de foi de la part des saints, parcequ’ils s’en vont sans savoir au juste où ils vont ni quand ils arriveront.

  2. La partie la plus difficile de l’émigration des pionniers est la traversée des plaines de l’Iowa.

  3. Descamps d’étape sont créés entre Nauvoo et Winter Quarters pour faciliter le rassemblement des saints dans les Montagnes Rocheuses.

  4. La levée du bataillon mormon est une bénédiction providentielle pour les membres de l’Eglise.

  5. Les pauvres de Nauvoo sont bénis et délivrés de leurs oppresseurs.

  6. Winter Quarters devient, un certain temps, le siège de l’Eglise.

MANUEL DE L’ETUDIANT ET SOURCES SCRIPTURAIRES

  • Manuel de l’étudiant, chapitre 25.

METHODE PROPOSEE

  • Demandez aux étudiants de regarder la carte qui se trouve dans le manuel de l’étudiant. Dites ce qui est arrivé à chacun des endroits identifiés. Faites observer qu’il a fallu plus longtemps aux saints pour traverser l’Iowa que pour aller de Winter Quarters à Salt Lake City. Des centaines de personnes sont mortes en Iowa; par contraste, la compagnie originelle qui s’est rendue en 1847 au lac Salé n’a subi aucune perte.

Sugar Creek Sugar Creek Sugar Creek était un centre d’équipement pour le voyage vers l’Ouest. En 1846, de neuf à dix mille saints passèrent par Sugar Creek. Le froid glacial et le temps rigoureux de février rendaient la vie difficile.

Richardson’s Point Juste avant d’arriver à Richardson’s Point, le cheval de William Hall tomba malade, enflant et souffrant de coliques.

«Citant le prophète Joël, qui disait que dans les derniers jours le Seigneur déverserait son Esprit sur toute chair (Joël 2:28), certains des frères imposèrent les mains à l’animal et le bénirent. Plus tard il guérit. (Cet événement se produisit plus de deux ans avant l’incident du même genre, mais mieux connu, concernant le boeuf de Mary Fielding Smith, qui fut béni quelque part entre la Platte et la Sweetwater, dans ce qui est aujourd’hui le Wyoming)» (Stanley B. Kimball, «The Iowa Trek of 1846”, Ensign, juin 1972, p. 40).

Les saints restèrent quinze jours à Richardson’s Point à cause de la pluie et de la boue. La fanfare de William Pitt joua à plusieurs reprises à Keosauqua, non loin de là, pour avoir de l’argent et des provisions.

Camp sur la Chariton River Les saints furent réorganisés et groupés en compagnies de cent familles avec des capitaines de cinquante et de dix. Etant donné le mauvais temps et la maladie, les saints ne firent que cinq à six kilomètres par jour pendant qu’ils étaient dans cette région.

Camp de Locust Creek Le 6 avril, les saints fêtèrent le seizième anniversaire de l’organisation de l’Eglise.

Au camp de Locust Creek, William Clayton écrivit les paroles du cantique «Venez, venez, sans craindre le devoir», lorsqu’il apprit que sa femme Diantha avait accouché d’un fils (voir Cantiques, n° 18).

Garden Grove Un camp permanent fut construit à Garden Grove pour le profit de ceux qui allaient suivre. Lorsque Brigham Young poursuivit son chemin, d’autres restèrent sur place pour l’entretenir.

Mount Pisgah L’emplacement fut choisi et nommé par Parley P. Pratt, à qui cela rappelait le mont Pisga biblique, d’où Moïse avait vu la terre promise(voir Deutéronome 3:27). Mount Pisgah fut le deuxième camp permanent créé.

Brigham Young fêta son quarante-cinquième anniversaire en 1846, tandis qu’il était à Mount Pisgah. Une partie du bataillon mormon y fut levée en juillet 1846.

Council Bluffs (Kanesville) Council Bluffs fut appelé Kanesville par les saints en l’honneur de leur ami, le colonel Thomas L. Kane.

Orson Hyde fut désigné pour présider les saints d’Iowa, et tandis qu’il était là, il publia, du 7 février 1849 au 20 février 1852, un journal intitulé le Frontier Guardian.

En octobre 1848, Oliver Cowdery rentra dans l’Eglise et fut rebaptisé à Council Bluffs par Orson Hyde.

  • Expliquez ce que cela a dû représenter pour les familles que de laisser cinq cents hommes partir avec le bataillon pendant qu’ils poursuivaient leur route vers le lac Salé. Le récit suivant pourra vous aider:

    «Les 500 hommes du bataillon mormon devaient être recrutés en quinze jours. Drusilla Dorris Hendricks avait un fils qui était éligible pour partir, son deuxième enfant, William. James, son mari, paralysé à cause d’une balle reçue dans le cou à la bataille de la Crooked River (Missouri) avait besoin de soins. Ses autres enfants, Elizabeth, Joseph, 9 ans, et les filles cadettes étaient tout ce qu’elle allait avoir comme aide pendant le reste du voyage.

    «Quand vint l’appel pour enrôler les troupes, ses amies se mirent à lui demander: ‹Est-ce que William part?› ‹Non›, répondait-elle, ajoutant, pour se défendre, que ‹un enfant brûlé a peur du feu.›

    «Mais quand elle était seule, elle entendait le chuchotement de l’Esprit: ‹As-tu peur de faire confiance au Dieu d’Israël? N’a-t-il pas été avec toi dans tes épreuves?› ‹Alors, écrivit-elle plus tard, je devais reconnaître cette main de Dieu dans toute sa bonté à mon égard.›

    «Les deux semaines passèrent, et le bataillon était sur le point de partir. En sortant sa farine du chariot pour préparer le petit déjeuner, Drusilla crut entendre la même voix intérieure demander si elle ne voulait pas la plus haute gloire. Oui, elle la voulait, répondit-elle. ‹Alors comment peux-tu l’obtenir sans faire le plus grand des sacrifices?› demanda la voix.

    Qu’est-ce qui me manque encore, demanda Drusilla.

    Laisse ton fils aller au bataillon, dit la voix.

    C’est trop tard, ils partent ce matin. L’Esprit l’abandonna, écrivit-elle plus tard, avec sa souffrance.

    «Tandis qu’ils faisaient la prière matinale avant le petit déjeuner, l’appel retentit dans tout le camp: ‹Venez les hommes, venez! Il nous manque encore des hommes pour le bataillon.›

    «Drusilla écrivit: ‹William leva les yeux et me regarda dans les miens. Je sus alors qu’il allait partir et ce, aussi clairement que je sais maintenant qu’il est parti. Incapable de finir son petit déjeuner, elle alla traire les vaches. Là, dans la solitude, elle s’agenouilla et dit au Seigneur que ‹s’il voulait mon enfant, qu’il le prenne, mais qu’il lui épargne la vie›.

    «Des mois plus tard, Drusilla et James venaient de s’installer depuis quelques jours dans la vallée du lac Salé, quand William vint les retrouver, sain et sauf, son service au bataillon mormon terminé» (Church News, 13 décembre 1980, p. 16).

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