LEÇON 39: L’EGLISE ENTRE DANS LA GRANDE DÉPRESSION
Themes
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Pendant la grande Dépression, l’Eglise crée un programme d’entraide basé sur des principes révélés.
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L’oeuvre missionnaire continue à être soulignée pendant les années de dépression.
MANUEL DE L’ETUDIANT ET SOURCES SCRIPTURAIRES
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Manuel de l’étudiant, chapitre 39.
METHODE PROPOSEE
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Lisez et commentez la réflexion de Brigham Young sur l’oisiveté: «Mon expérience m’a enseigné, et c’est devenu un principe chez moi, qu’il n’est jamais profitable de donner purement et simplement à un homme ou à une femme de l’argent, de la nourriture, un vêtement ou quoi que ce soit d’autre, s’ils sont valides et peuvent travailler et gagner ce dont ils ont besoin, quand il y a quelque chose à faire pour eux en ce bas monde. Tel est mon principe, et j’essaie de le mettre en pratique. Agir autrement ruinerait toute communauté dans le monde et en ferait des oisifs» (Journal of Discourses,11:297; cité dans L’Etoile, août 1973, p. 338).
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Discutez de ce qu’implique l’enseignement de Boyd K. Packer aux membres de l’Eglise:
«Nous avons assez bien réussi à enseigner aux saints des derniers jours qu’ils doivent satisfaire leurs besoins matériels et ensuite contribuer au bien-être de ceux qui ne peuvent pourvoir à leurs propres besoins.
«Si un membre n’est pas à même de s’entretenir, il doit faire appel, dans l’ordre, à sa famille, puis à l’Eglise et absolument pas à l’Etat.
«Nous avons recommandé aux évêques et aux présidents de pieu de prendre grand soin d’éviter les abus dans le programme d’entraide.
«Lors quedes gens sont capables mais ne veulent pas prendre soin d’eux-mêmes,notre responsabilité est d’appliquer le prescrit du Seigneur que le paresseux ne mangera pas le pain du travailleur (voir D&A 42:42).
«La règle pure et simple a été qu’il fallait prendre soin de soi-même. On pourrait condenser cela en une formule comme celle-ci: ‹Mangez-le, usez-le, faites avec ce que vous avez ou passez-vous-en›» (L’Etoile, octobre 1978, p. 167).
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Décrivez l’origine du programme d’entraide. Instruisez les étudiants sur l’importance et la nécessité de l’autonomie temporelle et spirituelle. Faites-leur comprendre les principes corrects du programme d’entraide.
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Parlez de l’accent continuellement mis sur l’oeuvre missionnaire au cours des années de la dépression. Il se produisit deux événements importants qui ont aidé l’oeuvre missionnaire à aller de l’avant en dépit de la dépression économique mondiale. Le 10 janvier 1932, des cours de formation missionnaire furent créés dans les paroisses et les pieux de toute l’Eglise. Et en avril 1936, la supervision des missions de pieu fut confiée au premier conseil des soixante-dix, et des missions de pieu furent organisées peu de temps après dans tous les pieux. L’oeuvre avait précédemment été accomplie sous la direction de la présidence de pieu.
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Passez en revue les buts du jeûne et les raisons des offrandes de jeûne.
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Pendant les années de dépression, des efforts furent faits pour la première fois pour commencer à marquer les sites historiques importants de l’Eglise (voir liste cidessous). Aujourd’hui, des centaines de monuments historiques ont été érigés. Décrivez brièvement les monuments historiques qui pourraient se trouver près de votre région.
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16 juillet 1932 Les premiers monuments de la piste mormone sont inaugurés à Henefer (Utah) et à Casper (Wyoming).
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26 juillet 1933 La Société de Secours fait le premier effort pour indiquer les lieux historiques à Nauvoo lorsqu’elle installe un monument dans le magasin de Joseph Smith, emplacement de son organisation en 1842.
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21 juillet 1935 Heber J. Grant dédicace le monument de la colline de Cumorah à Palmyra.
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20 septembre 1936 Le monument de Winter Quarters est dressé près d’Omaha (Nebraska).
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Le 12 octobre 1933, Charles A. Callis fut appelé pour remplir la place vacante dans le Collège des Douze occasionnée par le décès de James E. Talmage. Racontez l’histoire suivante concernant frère Callis, et expliquez qu’il est important de ne jamais avoir le sentiment d’avoir échoué quand nous sommes au service de notre prochain et du Seigneur.
Unmissionnaire rentra du champ de mission déçu, pensant avoir échoué. Ilfit la réflexion qu’il n’avait baptisé qu’un petit Irlandais. Il s’installaau Montana et un jour, des années plus tard, on frappa à sa porte.Lorsqu’il ouvrit, il se trouva en présence d’un monsieur très distingué.Celui-ci lui demanda s’il était frère Untel. Il dit que oui. L’homme lui demanda alors: « ‹Voussouvenez-vous d’avoir dit que vous pensiezque votre mission était un échec parce que vous n’aviez baptisé qu’un sale gamin irlandais?› ‹Oui›,répondit-il. Frère Callis tendit la main et dit: ‹J’aimeraisvous serrer la main. Je suis Charles A. Callis, duConseil des Douze de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.Ce sale petit gamin irlandais que vous avez baptisé pendant votre mission, c’est moi›» (dans Harold B. Lee, FeetShod With the Preparation of the Gospel of Peace,Brigham Young University Speeches of the Year, Provo, 9 novembre 1954, p. 1).