« Établir des relations saines : Créer des liens forts avec sa famille et ses amis », Doctrine et Alliances, manuel de l’instructeur du séminaire, 2025
« Établir des relations saines », Doctrine et Alliances, manuel de l’instructeur du séminaire
Notre Père céleste désire que nous l’aimions et que nous aimions les personnes qui nous entourent. Lorsque nous tissons des liens étroits avec notre famille et nos amis, nous recevons le réconfort, la force et le soutien dont nous avons besoin dans les moments de paix comme dans les moments difficiles. Cette leçon amènera les apprenants à rechercher l’aide du Seigneur pour établir des relations qui contribuent à leur santé et à leur bien-être général.
Activités pédagogiques suggérées
Qu’est-ce qui a le plus d’importance ?
Demandez aux apprenants d’écrire au tableau les choses qui, selon eux, comptent le plus dans la vie.
Montrez la déclaration qui suit et invitez un apprenant à la lire.
Dieter F. Uchtdorf, alors membre de la Première Présidence, a parlé des choses qui ont le plus d’importance :
19:14
Lorsque nous nous tournons vers notre Père céleste pour rechercher sa sagesse concernant les choses qui ont le plus d’importance nous réapprenons constamment l’importance de quatre relations clés : avec notre Dieu, avec notre famille, avec nos semblables et avec nous-mêmes. (Dieter F. Uchtdorf, « Concernant les choses qui ont le plus d’importance », Le Liahona , novembre 2010, p. 21)
Demandez aux apprenants d’entourer les expressions qu’ils ont écrites au tableau et qui montrent que nos relations avec Dieu et avec les autres comptent parmi les choses les plus importantes. Si nécessaire, ajoutez « nos relations avec Dieu et avec les autres » à la liste au tableau.
Expliquez que cette leçon portera sur nos relations avec les autres. Invitez les apprenants à réfléchir à leurs relations actuelles et à se demander si elles les rapprochent de Dieu et leur apportent la force et le soutien dont ils ont besoin. Ils peuvent aussi méditer sur la façon dont le Seigneur désire qu’ils fortifient leurs relations existantes ou en établissent de nouvelles.
Distribuez le document intitulé « Exemples de relations de qualité dans l’histoire de l’Église et les Doctrine et Alliances » et demandez aux apprenants de rechercher des preuves de la vérité suivante : Dieu peut nous bénir et fortifier notre foi grâce à des amitiés de qualité. (Vous pourriez écrire cette vérité au tableau.)
Réfléchissez à la façon dont vous allez inviter les apprenants à utiliser ce document. Vous pourriez notamment les répartir en groupes de trois et demander à chaque groupe d’étudier l’un des exemples du document. Une fois qu’ils ont fini, invitez les apprenants à dire à tour de rôle à leur groupe ce qu’ils ont appris sur la façon dont Dieu nous bénit à travers nos relations avec les autres.
Après s’être rendu sur la colline Cumorah en septembre 1823, Joseph Smith a raconté en détail à sa famille l’expérience qu’il a vécue et les visites de l’ange Moroni. Joseph a continué par la suite de faire part de ses expériences et de ses visions à ses proches. En se remémorant ces rencontres sacrées, Lucy Mack Smith, la mère du prophète, a écrit ce qui suit :
Tous les soirs nous réunissions nos enfants. Je crois que notre famille présentait l’aspect le plus particulier de toutes les familles qui aient jamais vécu sur la terre, tous assis en cercle, père, mère, fils et filles en train d’écouter, anxieux et le souffle coupé, les enseignements d’un garçon. […]
[…] Notre maison était empreinte de l’union et du bonheur les plus doux. Aucune secousse ni aucune discorde ne perturbaient notre paix et la tranquillité régnait parmi nous. (Lucy Mack Smith, dans Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith , 2007, p. 522 )
Qu’est-ce qui vous frappe dans cette histoire au sujet de la famille Smith ?
Comment l’amour que Joseph ressentait chez lui l’a-t-il aidé à remplir son appel important ?
Que vous apprend cet exemple sur la façon dont Dieu vous bénit ou bénit les autres grâce à des relations de qualité ?
Alors qu’il vivait à Nauvoo (Illinois), Joseph Smith a réfléchi aux bienfaits de relations de qualité :
Je considérerais comme l’une des plus grandes bénédictions, si je dois être affligé dans ce monde, que le sort m’amène là où je peux trouver des frères et des amis tout autour de moi. (Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith , p. 500 )
Comment notre famille et nos amis peuvent-ils nous aider lorsque nous traversons des épreuves difficiles ?
De quelles autres façons la famille et les amis peuvent-ils être une bénédiction dans notre vie ?
Demandez aux apprenants de dire à la classe ce qu’ils ont appris et comment Dieu nous bénit grâce à nos relations.
Qu’avez-vous appris sur l’importance d’établir des relations de qualité avec les personnes qui vous entourent ?
Comment le fait d’établir et de fortifier des relations avec les autres influence-t-il notre relation avec Dieu et agit-il sur notre santé et sur notre bien-être ?
Prenez le temps de discuter des techniques qui permettent d’établir des relations. Distribuez une bande de papier vierge à chaque apprenant. Demandez-leur de noter au moins une chose qui nous aide à établir ou à fortifier une relation avec une autre personne. Récupérez les bandes de papier et lisez-en plusieurs à haute voix. Si nécessaire, suggérez quelques-unes ou l’ensemble des idées suivantes aux apprenants.
Recherchez des intérêts communs.
Appelez les personnes par leur nom.
Souriez.
Écoutez attentivement pendant que les autres parlent.
Félicitez et complimentez sincèrement les gens.
Évitez de juger ou de critiquer.
Manifestez un intérêt sincère.
Priez pour les gens en mentionnant leur nom.
Cherchez à avoir la charité.
Soyez patients.
Cherchez des occasions de servir.
Donnez un peu de temps aux apprenants pendant la leçon pour s’exercer à certaines de ces techniques. L’exemple ci-après sera utile si les apprenants ne connaissent pas très bien le nom des autres. Dans le cas contraire, choisissez une technique différente à mettre en pratique.
Définir : Expliquez qu’appeler les gens par leur nom est une technique utile pour établir des relations saines. Soulignez que le Seigneur nous appelle par notre nom (voir Genèse 35:10 ; Luc 19:5 ; Énos 1:5 ; Joseph Smith, Histoire 1:17 ). Demandez aux apprenants ce qu’ils ressentent lorsque d’autres personnes les connaissent et les appellent par leur nom.
Modèle : Dites aux apprenants qu’ils vont devoir relever le défi d’apprendre le nom des autres et de les appeler par leur nom. Expliquez qu’une façon de se souvenir du nom d’une personne est de l’écrire et de le relire. Lorsque vous nommez chaque membre de la classe, demandez aux apprenants d’écrire tous les noms qu’ils ne connaissent pas.
Il peut aussi être utile de demander aux apprenants ce qui les empêche de se souvenir du nom des gens et comment ils surmonteront ces obstacles.
Mise en pratique : Laissez quelques minutes aux apprenants pour relire les noms qu’ils ont écrits. Permettez-leur ensuite de s’exercer. Demandez-leur de se mettre par deux et d’essayer de nommer ensemble tous les membres de la classe. Demandez qui est capable de nommer chaque membre de la classe et invitez-le faire. S’il convient de leur faire relever un défi supplémentaire, demandez-leur de changer de place puis de réessayer de nommer tout le monde.
Si vous en avez le temps, exercez-vous à une technique supplémentaire. Par exemple, demandez aux apprenants de trouver ce qu’ils ont en commun avec d’autres personnes. Ils discuteront avec quelqu’un avec qui ils n’échangent pas habituellement et se poseront des questions pour découvrir des intérêts communs. Ils pourront ensuite répéter l’exercice avec un autre apprenant. (Pour combiner les deux compétences, encouragez les apprenants à s’appeler les uns les autres par leur nom.)
Témoignez de l’amour que notre Père céleste et Jésus-Christ éprouvent pour chacun des apprenants. Attestez que Dieu peut les bénir et les fortifier grâce aux relations profondes qu’ils cherchent à développer et à entretenir. Citez un exemple de bénédiction et de soutien que vous avez reçus grâce à une amitié.
Invitez les apprenants à rechercher l’inspiration du Saint-Esprit pour faire ce qui suit :
Réfléchissez à la manière dont le Seigneur voudrait vous aider à renforcer une relation existante ou à en développer une nouvelle. À l’aide de ce que vous avez appris aujourd’hui, élaborez un plan pour renforcer votre lien avec cette personne. Indiquez comment vous allez vous tourner vers le Seigneur pour obtenir de l’aide dans ce processus.
La partie « Apprendre » du chapitre 8 du manuel Puiser de la force dans le Seigneur : résilience émotionnelle (2021) fournit des idées et des suggestions pour renforcer les relations.
La vidéo « L’amour durable » (4 min 16) illustre l’importance de la charité et de la patience dans nos relations familiales.
2:3
L’article « Édifier des relations significatives » du Liahona d’août 2018 (pages 6-9) présente des moyens pratiques de tisser des liens plus forts avec les personnes qui nous entourent.
L’article « L’exemple du Sauveur dans la façon de se faire des amis » dans Le Liahona de décembre 2019 (pages 74-79) montre comment renforcer les relations avec les autres et surmonter la solitude.
Quand il était membre de la Première Présidence, Dieter F. Uchtdorf a expliqué :
19:14
Nous édifions cette relation avec [autrui] une personne à la fois, en étant sensibles aux besoins des autres, en les servant et en donnant de notre temps et de nos talents. J’ai été très impressionné par une sœur qui était accablée par les difficultés de l’âge et de la maladie, mais qui avait décidé que, bien qu’elle ne puisse pas faire grand-chose, elle pouvait écouter. Si bien que, toutes les semaines, elle recherchait les gens qui avaient l’air préoccupé ou découragé et elle passait du temps avec eux à écouter. Quelle bénédiction elle a été dans la vie de tant de gens (Dieter F. Uchtdorf, « Concernant les choses qui ont le plus d’importance », Le Liahona , novembre 2010, p. 22)
Henry B. Eyring, de la Première Présidence, a enseigné :
15:59
Il y a de nombreuses années, j’étais le premier conseiller d’un président de district de l’Est des États-Unis. Plus d’une fois, il m’a dit tandis que nous nous rendions dans nos petites branches : « Hal, quand tu rencontres quelqu’un, traite-le comme s’il avait de graves problèmes, et tu auras raison dans plus de la moitié des cas. » Non seulement il avait raison mais j’ai appris avec les années que son estimation était trop basse. (Henry B. Eyring, « Essaie encore », Le Liahona , novembre 2018, p. 90)
2:45
Pendant que les apprenants discutent des idées et des compétences qui les aideront à établir des relations de qualité, montrez la vidéo intitulée « Improve Family Relationships by Being More Pleasant, Urged President Nelson » (2 min 45). Après la vidéo, demandez aux apprenants de dire ce qu’ils ont appris du président Nelson et des jeunes du centre d’accueil des visiteurs de Palmyra (New York, États-Unis).
Une façon de créer des liens plus forts est d’éviter de porter des jugements. Si les apprenants ont besoin de s’exercer à ne pas juger, réalisez l’activité suivante :
Répartissez les apprenants en petits groupes et invitez-les à réfléchir aux idées fausses que les adolescents peuvent avoir ou aux jugements qu’ils peuvent porter. Précisez-leur de ne pas faire référence à des personnes de leur entourage ni à des situations précises. Affichez les déclarations suivantes et demandez à chaque groupe de discuter de la façon dont un ou plusieurs de ces principes peuvent aider les adolescents à surmonter la tentation de juger les autres.
« Ils sont aussi un fils ou une fille de notre Père céleste. »
« Ils essaient probablement de faire de leur mieux. »
« Ils vivent peut-être des choses dont je ne suis pas au courant. »
« Nous avons plus de ressemblances que de différences. »
« Tout le monde a des points forts et des points faibles. »
« Le Sauveur les aime et veut ce qu’il y a de mieux pour eux. »
Une fois que les apprenants ont discuté de ces déclarations, posez des questions semblables à celles-ci :
Comment le fait de surmonter la tentation de juger les autres nous aide-t-il à ressembler davantage à Jésus-Christ ?
Comment le fait d’avoir des pensées positives à l’égard des autres et d’éviter de les juger peut-il fortifier nos relations ?
Si les apprenants ont besoin d’apprendre comment résoudre sainement les conflits, affichez ou résumez les vérités suivantes :
Les désaccords et les différends sont un élément naturel des relations. Ils sont causés par des divergences de valeurs, d’opinions, de perceptions, de motivations, de désirs ou encore d’idées. En apprenant à aborder ces différends sainement, vous fortifierez vos relations et vous acquerrez de l’empathie et de la patience. […]
Face à des différends personnels, vous avez peut-être des difficultés à communiquer votre point de vue sans que le désaccord ne prenne d’ampleur. En communiquant à la première personne, vous exprimerez vos préoccupations, vos sentiments et vos besoins d’une manière plus facile à entendre et à comprendre pour votre interlocuteur. Un message commençant par « je » se concentre sur vos expériences et vos sentiments personnels plutôt que sur la vision que vous avez de ce que l’autre personne a fait ou a omis de faire.
La première partie d’un message à la première personne exprime vos sentiments propres, ce qui est essentiel quand on veut traiter un conflit ou un désaccord. Cela contribue à diminuer les sentiments défensifs et facilite l’écoute mutuelle. (Puiser de la force dans le Seigneur : résilience émotionnelle , 2021, p. 136 )
Pour illustrer ce principe, citez les exemples suivants ou demandez aux apprenants d’en imaginer d’autres :
Exemples de messages avec « tu »
Exemples de messages avec « je »
« Tu ne m’écoutes jamais et tu n’essaies pas de me comprendre. »
« J’ai l’impression de ne pas être écouté et je me sens incomprise. »
« Tu n’accordes jamais d’importance aux cadeaux ou aux gestes. »
« Je me sens insignifiant et négligé. »
Répartissez les apprenants en binômes et affichez l’activité suivante :
Étape 1 : Décidez qui jouera le rôle n° 1 et qui jouera le n° 2. L’équipier n° 1 commencera à réfléchir à quelques messages courants avec « tu » qu’il a déjà entendus. L’équipier n° 2 répondra en transformant ces messages avec « tu » en messages avec « je ».
Étape 2 : Intervertissez les équipiers 1 et 2 et répétez l’étape 1.
Étape 3 : Ensemble, réfléchissez à des choses aimantes à faire lorsqu’un message « je » n’est pas reçu comme prévu.
Pour conclure, demandez aux apprenants de dire ce que l’activité leur a appris et comment ils pourraient utiliser certaines de ces techniques avec leurs amis et les membres de leur famille.