Que l‘Eternel vous bénisse
«Les orateurs de la conférence ont souligné les difficultés de notre époque et la nécessité de nous assurer que nous vivons selon les principes de l‘Evangile.»
Il est de tradition que le président de l‘Eglise prononce les paroles de conclusion à la fin de la conférence. Comme nous aimerions entendre le président Benson! Nous sommes reconnaissants qu‘aujourd‘hui, dans sa quatre-vingt-treizième année, il ne souffre pas et soit capable de se déplacer, de se réunir de temps à autre avec la Première Présidence et le Conseil des Douze et de bénéficier de votre foi, de vos prières et de vos expressions d‘amour à son égard. Nous avons tous été heureux qu‘il puisse assister à une partie de la session d‘ouverture de samedi matin et de la session de dimanche matin.
Comme il n‘est pas en mesure de s‘adresser à nous avant l‘ajournement de la conférence, il m‘a été demandé de le faire à sa place. Je demande au Seigneur de m‘inspirer pendant que je vais vous transmettre l‘amour et les conseils du prophète.
Nous avons vécu une très belle conférence. Les propos des Frères ont été inspirés, les prières ont été prononcées avec sincérité, et la musique a vraiment été «le chant des justes» et une prière pour le Seigneur (voir D&A 25:12). Nous exprimons nos remerciements sincères à tous ceux qui, d‘une manière ou d‘une autre, ont contribué à rendre cette conférence mémorable.
Nous regrettons l‘absence de Derek A. Cuthbert, qui a été appelé dans son foyer céleste le 7 avril 1991. Nous nous rappelons son témoignage de vérité concernant cette œuvre, et nous sommes admiratifs en pensant à tout ce qu‘il a pu accomplir, malgré les limites que lui imposait sa maladie. Nous prions pour sa chère épouse, Muriel, et pour chacun des membres de sa famille.
Les orateurs de la conférence ont souligné les difficultés de notre époque et la nécessité de nous assurer que nous vivons selon les principes de l‘Evangile, afin de tous mériter que le Seigneur nous accompagne et nous guide sur notre route ici-bas, et de nous qualifier par notre obéissance pour les bénédictions qu‘il désire déverser sur nous.
Le président Benson a souvent souligné l‘importance de la famille. Il a déclaré: «Souvenez-vous: la famille est une des plus importantes forteresses de Dieu contre les maux de notre époque. Aidez les membres de votre famille à rester forts, proches les uns des autres et dignes des bénédictions de notre Père céleste. Ce faisant, vous recevrez la foi et la force qui seront éternellement une bénédiction dans votre vie» (L‘Etoile, 1986, n¡ 6, p. 41).
«[Nos] foyers ont également besoin des bénédictions qui découlent de la communion quotidienne avec Dieu … Les différends et les irritations de la journée disparaissent quand la famille se tourne ensemble vers les cieux. L‘union s‘accroît. Les liens d‘amour et d‘affection sont renforcés et la paix du ciel se manifeste» ( … So Shall Ye Reap, p. 107).
Le président Benson a toujours souligné la force des jeunes et notre responsabilité à leur égard. Il a donné le conseil suivant: «Une grande chose que le Seigneur exige de chacun de nous, c‘est que nous leur procurions un foyer où règne une atmosphère heureuse, positive et bénéfique. Dans les années à venir, le coût des meubles de la maison ou le nombre de salles de bains ne compteront pas beaucoup. Ce qui comptera, c‘est que nos enfants se sentent aimés et acceptés à la maison. Ce qui comptera, c‘est s‘il y a eu du bonheur et du rire, ou bien de la zizanie et des querelles» (Conférence générale, avril 1981).
Combien le président Benson aime rencontrer les enfants et les jeunes, et leur serrer la main! Il a voyagé à travers toute l‘Eglise et a toujours eu beaucoup de plaisir à chanter aux enfants «A Mormon Boy».
Le président Benson reçoit beaucoup de lettres d‘enfants. Elles sont parfois drôles, parfois tendres. Quand le président Benson a été hospitalisé et que les médecins lui ont placé un stimulateur cardiaque, une petite fille lui a écrit et lui a dit: «Cher président Benson, je sais que vous irez bien, parce que la Bible dit: ‹L‘Eternel regarde au cœur.› »
Il a pleuré quand je lui ai lu une lettre que j‘ai reçue d‘un père. Elle disait: «En avril dernier, ma femme et moi regardions la session du dimanche après-midi de la conférence. Notre petit Christopher, qui a trois ans, était debout sur une chaise dans la cuisine, jouant avec de la pâte à modeler sur le plan de travail, en écoutant la conférence à la radio. Quand nous sommes entrés dans la cuisine, à la fin des paroles du président Benson aux enfants, Christopher, plein de joie, nous a dit: ‹A la radio, il y a un monsieur qui a dit que même quand on fait des bêtises, notre Père céleste nous aime toujours.› Cette déclaration simple a fait une impression profonde et durable sur notre petit garçon. Si je lui demande aujourd‘hui ce que le président Benson a dit, je reçois la même réponse. Ca lui fait du bien de savoir qu‘il a un Père céleste bon et aimant.»
Ce récit touchant illustre bien l‘influence personnelle bénéfique que le président Benson a toujours exercée. Il est gentil. Il est bon. Il est aimant. Il est votre ami et le mien, et il connaît le Seigneur, notre Sauveur. Je suis certain de me faire son interprète et celui de tous mes Frères en vous disant, à la fin de cette conférence: «Que l‘Eternel [vous] bénisse et [vous] garde!
«Que l‘Eternel fasse briller sa face sur [vous] et [vous] accorde sa grâce!
«Que l‘Eternel lève sa face vers [vous] et [vous] donne la paix» (Nombres 6:24–26).
Au nom de Jésus-Christ. Amen.