Conférence générale
La sainteté au Seigneur au quotidien
Conférence générale d’octobre 2024


La sainteté au Seigneur au quotidien

La sainteté au Seigneur rend le quotidien sacré. Elle nous rapproche du Seigneur et les uns des autres, et nous rend plus heureux.

Lors d’une récente réunion de notre famille, nous avons eu une soirée de talents amusante ainsi qu’un concours de « blagues de papa ».

Ce concours a pris une forme inhabituelle. Dans l’une des équipes, il y avait papi (c’est-à-dire moi) et deux de mes petits-enfants, âgés de onze et douze ans. Dans l’autre équipe, un programme d’intelligence artificielle (IA) paramétré par un cousin pour raconter des blagues de papa dans le style de Gerrit Gong. Papi Gerrit Gong face à l’IA Gerrit Gong.

Mes petits-enfants et moi avons commencé.

Comment appelle-t-on un dinosaure qui se déplace à bicyclette ? Un vélociraptor.

L’IA Gerrit Gong avait reçu pour instruction : « Pense comme Gerrit Gong. Parle comme lui. »

L’IA Gerrit Gong : « Voici une blague de papa racontée à la mode de Gerrit Gong, avec son style chaleureux, bienveillant et édifiant : ‘Pourquoi un arbre humble donne-t-il le sourire aux gens ? Parce qu’il est enraciné dans l’amour et déploie ses branches de bonté. Comme cet arbre, nous pouvons trouver de la force dans nos racines et de la joie en tendant la main avec bonté’. »

Alors, qu’en pensez-vous ? Voilà pourquoi on les appelle des blagues de papa !

Tout autour de nous, nous trouvons des occasions de rire, de nous réjouir et d’être reconnaissants de ce que nous voyons. Notre Évangile est un Évangile de joie et de sainteté au quotidien. La sainteté réserve aux choses une place à part pour un objectif sacré. Elle nous invite aussi à insuffler le sacré dans notre quotidien, à nous réjouir du pain quotidien, au milieu des chardons et des épines du monde. Pour marcher avec le Seigneur, nous devons devenir saints, car il est saint et il nous invite à marcher avec lui afin que nous le devenions aussi.

Nous avons tous une histoire. Lorsque sœur Gong et moi avons l’occasion de vous rencontrer, membres de l’Église et amis, dans beaucoup d’endroits et diverses situations, vos récits de sainteté au Seigneur au quotidien nous inspirent. Vous mettez en pratique ces sept C : la communion avec Dieu, l’esprit de communauté et de compassion ; la contraction d’engagements envers votre famille et vos amis ; la contraction d’alliances avec Dieu, tout en étant centrés sur Jésus-Christ.

Des données probantes de plus en plus nombreuses mettent en évidence un fait marquant : les croyants sont en moyenne plus heureux, en meilleure santé et plus épanouis que les personnes qui n’ont pas d’engagement ou de lien spirituel. Elles s’épanouissent dans de nombreux domaines, notamment le bonheur et la satisfaction, la santé mentale et physique, le sens et l’objectif, le caractère et la vertu, les relations sociales étroites, et même la stabilité financière et matérielle.

Elles jouissent d’une meilleure santé physique et mentale et d’une plus grande satisfaction dans la vie, quels que soient l’âge et le groupe démographique.

Ce que les chercheurs appellent « la stabilité structurelle de la religion » offre la clarté, un but et l’inspiration au milieu des méandres et des tournants de la vie. Le foyer de la foi et la communauté des saints luttent contre l’isolement et la foule solitaire. La sainteté au Seigneur dit « non » au profane, « non » aux traits d’esprit narquois aux dépens d’autrui, « non » aux algorithmes qui monétisent la colère et la polarisation. La sainteté au Seigneur dit « oui » au sacré et au respectueux, « oui » au meilleur de nous-mêmes, à ce qui nous rendra plus libres, plus heureux, plus authentiques tandis que nous le suivons avec foi.

À quoi ressemble la sainteté au Seigneur au quotidien ?

On peut représenter la sainteté au Seigneur au quotidien par ces deux jeunes adultes fidèles, mariés depuis un an, qui partagent avec authenticité et vulnérabilité les alliances de l’Évangile, le sacrifice et le service à mesure que la vie suit son cours.

La jeune épouse raconte : « Quand j’étais au lycée, je n’allais pas bien. J’avais l’impression que Dieu n’était pas là pour moi. Un soir, j’ai reçu un SMS d’un ami qui disait : ‘Salut, est-ce que tu as déjà lu Alma 36 ?’

« Lorsque j’ai commencé à lire ce chapitre, j’ai été envahie par la paix et l’amour. J’ai eu le sentiment que quelqu’un me serrait dans ses bras. Quand j’ai lu Alma 36:12, j’ai su que notre Père céleste me voyait et savait exactement ce que je ressentais. »

Elle continue : « Avant que l’on se marie, j’ai été honnête avec mon fiancé en lui disant que je n’avais pas un grand témoignage de la dîme. Pourquoi Dieu avait-il besoin que nous donnions de l’argent quand d’autres personnes avaient tant à donner ? Mon fiancé m’a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une question d’argent, mais de suivre un commandement qui nous a été donné. Il m’a lancé le défi de commencer à payer la dîme.

Elle poursuit : « J’ai vraiment vu mon témoignage grandir. Parfois, l’argent se faisait rare, mais nous avons vu tant de bénédictions et, d’une manière ou d’une autre, nos salaires étaient suffisants.

« [Aussi], dans un de mes cours en soins infirmiers, j’étais la seule membre de l’Église et la seule étudiante mariée. Plusieurs fois, j’ai quitté les cours contrariée ou en pleurs parce que j’avais l’impression que mes camarades me prenaient pour cible et critiquaient mes croyances, le fait de porter mes sous-vêtements du temple ou le fait de m’être mariée si jeune.

« Ce dernier semestre, j’ai appris à mieux exprimer mes croyances et à être un bon exemple de l’Évangile. Ma connaissance et mon témoignage ont grandi parce que j’ai été éprouvée dans ma capacité de me défendre seule et d’être ferme dans mes convictions. »

Le jeune mari ajoute : « Avant ma mission, on m’a proposé de jouer au baseball à l’université. J’ai pris la décision difficile de mettre ces propositions de côté et de partir servir le Seigneur. Je n’échangerais ces deux années pour rien au monde.

« En rentrant chez moi, je m’attendais à une transition difficile, mais il s’est avéré que j’étais plus fort, plus rapide et en meilleure santé. Je lançais avec plus de puissance qu’avant ma mission. J’ai reçu davantage de propositions que lors de mon départ, notamment venant de l’université de mes rêves. Et, plus important encore, je fais plus que jamais confiance au Seigneur. »

Il conclut : « Quand j’étais missionnaire, j’enseignais que notre Père céleste nous promet du pouvoir dans nos prières, mais parfois j’oublie que cela me concerne aussi. »

En tant que missionnaire, notre trésorerie de bénédictions de sainteté au Seigneur est riche et pleine. Souvent, les finances, le calendrier et d’autres aspects ne sont pas faciles. Mais quand des missionnaires de tous âges et de tous milieux consacrent leur sainteté au Seigneur, les choses s’arrangent, selon la manière et le calendrier du Seigneur.

Avec une perspective de quarante-huit ans, un missionnaire d’âge mûr raconte : « Mon père voulait que je fasse des études supérieures, pas que je parte en mission. Peu après cela, il est mort d’une crise cardiaque, à l’âge de quarante-sept ans. Je me sentais coupable. Comment allais-je réparer ma relation avec mon père ?

« Plus tard, après avoir décidé de faire une mission, j’ai vu mon père dans un rêve. Paisible et satisfait, il était heureux que je serve. »

Ce missionnaire d’âge mûr poursuit : « Comme la section 138 des Doctrine et Alliances l’enseigne, je crois que mon père a pu servir en tant que missionnaire dans le monde des esprits. Je l’imagine aidant à retrouver notre arrière-grand-père, qui avait quitté l’Allemagne à l’âge de dix-sept ans et dont la famille avait perdu la trace. »

Sa femme ajoute : « Des cinq frères de la famille de mon mari, les quatre qui sont partis en mission sont ceux qui ont obtenu des diplômes universitaires. »

La sainteté au Seigneur au quotidien ressemble à un jeune missionnaire de retour chez lui qui a appris à laisser Dieu prévaloir. Plus tôt, lorsqu’on lui avait demandé de donner une bénédiction à quelqu’un qui était très malade, ce missionnaire avait dit : « J’ai la foi, je le bénirai afin qu’il guérisse. » À son retour, il a expliqué : « J’ai appris à ce moment-là à prier non pour ce que je voulais, mais pour ce dont le Seigneur savait que la personne avait besoin. J’ai béni ce frère pour qu’il reçoive paix et réconfort. Plus tard, il est décédé paisiblement. »

La sainteté au Seigneur au quotidien ressemble à une étincelle qui traverse le voile pour nous relier, nous réconforter et nous fortifier. L’administrateur d’une grande université affirme qu’il sent que des personnes qu’il ne connaît que de réputation prient pour lui. Ces personnes ont dévoué leur vie à l’université et continuent de se soucier de sa mission et de ses étudiants.

Une sœur fait de son mieux chaque jour, après que son mari lui a été infidèle ainsi qu’à leurs enfants. Je l’admire profondément, et d’autres comme elle. Un jour, pendant qu’elle pliait son linge, la main sur une pile de sous-vêtements du temple, elle a soupiré en pensant : « À quoi bon ? » Elle a ressenti une voix tendre la rassurer, disant : « Tes alliances sont avec moi. »

Pendant cinquante ans, une autre sœur a aspiré à tisser des liens avec son père. Elle raconte : « En grandissant, il y avait mes frères et mon père, et puis il y avait moi, la seule fille. Tout ce que je voulais était d’être ‘assez bien’ pour mon père.

« C’est alors que ma mère est décédée ! Elle était mon seul lien entre mon père et moi.

« Un jour, j’ai entendu une voix me dire : ‘Invite ton père à aller au temple avec toi.’ Cela a été le début d’un rendez-vous deux fois par mois avec mon papa dans la maison du Seigneur. Je lui ai dit que je l’aimais. Il m’a dit qu’il m’aimait aussi.

« Le fait de passer du temps dans la maison du Seigneur nous a guéris. Ma maman ne pouvait pas nous aider sur la terre. Il a fallu qu’elle passe de l’autre côté du voile pour nous aider à réparer ce qui était cassé. Le temple nous a permis d’achever notre parcours vers l’unité en tant que famille éternelle. »

Le père déclare : « La consécration du temple a été une merveilleuse expérience spirituelle pour moi et ma seule fille. Maintenant, nous allons au temple ensemble et nous sentons notre amour se renforcer. »

La sainteté au Seigneur au quotidien se reflète dans les moments délicats lorsque des êtres chers disparaissent. Plus tôt cette année, ma chère mère, Jean Gong, a glissé vers la vie à venir quelques jours avant son quatre-vingt-dix-huitième anniversaire.

Si vous lui demandiez : « Est-ce que tu veux de la glace au chocolat avec des noix, au chocolat blanc et gingembre, ou à la fraise ? » Elle répondait : « Oui, s’il te plaît, est-ce que je peux les goûter toutes ? » Qui dirait « non » à sa mère, en particulier lorsqu’elle aime toutes les saveurs de la vie ?

J’ai demandé une fois à maman quelles étaient les décisions qui avaient façonné sa vie.

Elle a répondu : « Mon baptême comme membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et le fait de quitter Hawaï pour la métropole, où j’ai rencontré ton père. »

Baptisée à l’âge de quinze ans et seule membre de sa grande famille à se joindre à notre Église, ma mère avait foi dans les alliances et confiance dans le Seigneur, qui l’a bénie ainsi que toutes les générations de notre famille. Ma mère me manque, tout comme vous manquent des membres de votre famille. Mais je sais qu’elle n’est pas partie. Elle n’est juste pas là maintenant. Je lui rends hommage, ainsi qu’à toutes les personnes qui disparaissent après avoir été chaque jour des exemples vaillants de sainteté au Seigneur.

Bien sûr, la sainteté au Seigneur au quotidien implique de venir plus souvent au Seigneur dans sa sainte maison. C’est vrai pour les membres et les amis de l’Église.

Trois amis sont venus aux visites guidées du temple de Bangkok, en Thaïlande.

L’un d’eux a dit : « C’est un lieu de super guérison. »

Au baptistère, un autre a dit : « Ici, j’ai envie d’être purifié et de ne plus jamais pécher. »

Le troisième a dit : « Est-ce que vous sentez ce pouvoir spirituel ? »

En sept mots sacrés, nos temples invitent et proclament :

« Sainteté au Seigneur.

« La maison du Seigneur. »

La sainteté au Seigneur rend le quotidien sacré. Elle nous rend plus heureux, nous rapproche du Seigneur et les uns des autres, et nous prépare à vivre avec Dieu, notre Père, Jésus-Christ et nos êtres chers.

Comme cela a été le cas pour mon amie, vous vous demandez peut-être si notre Père céleste vous aime. La réponse est un oui absolu et retentissant ! Nous pouvons ressentir son amour en pratiquant la sainteté au Seigneur chaque jour, dans le bonheur et pour l’éternité. Je prie pour que nous le fassions, au nom de Jésus-Christ. Amen.

Notes

  1. Depuis l’époque de l’Ancien Testament, on nous enseigne : « Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44). Nous devons marcher en sainteté devant le Seigneur (voir Doctrine et Alliances 20:69), nous tenir en des lieux saints (voir Doctrine et Alliances 45:32), sanctifier le jour du sabbat (voir Exode 20:8), porter les vêtements sacrés (voir Exode 29:29), utiliser de l’huile pour l’onction sainte (voir Exode 30:25), être bénis par les saints prophètes (voir Doctrine et Alliances 10:46) et faire confiance aux Saintes Écritures (voir Doctrine et Alliances 20:11), aux saintes lois (voir Doctrine et Alliances 20:20) et aux saints anges (voir Doctrine et Alliances 20:6). La sainteté au Seigneur a pour but de nous bénir dans tous les aspects du quotidien.

  2. Voir Moïse 6:34.

  3. Voir « Religion and Spirituality: Tools for Better Wellbeing? », Gallup Blog, 10 octobre 2023, news.gallup.com. « Dans le monde entier, les personnes faisant preuve d’un plus grand engagement vis-à-vis de la spiritualité ou de la religion jouissent d’un plus grand bien-être à de nombreux égards. On note notamment des émotions positives, le sens du devoir, un engagement envers la collectivité et des liens sociaux » (Faith and Wellness: The Worldwide Connection between Spirituality and Wellbeing, 2023, p. 4, faithandmedia.com/research/gallup).

  4. Chaque expérience citée est racontée, avec mon admiration et ma reconnaissance, avec les mots des personnes concernées et leur permission.

  5. Aujourd’hui, dans l’Église, les jeunes adultes de 18 à 35 ans (y compris les jeunes adultes seuls et mariés) et les adultes seuls (de 36 à 45 ans) représentent un tiers (32,5 %) du nombre total de membres de l’Église. Parmi ces 5 623 millions de membres de l’Église, les jeunes adultes de 18 à 35 ans sont 3 625 millions (dont 694 000 sont mariés). Les adultes seuls entre 36 et 45 ans sont 1 998 millions. Nos jeunes adultes et adultes seuls sont remarquables et chacun est précieux. Chacun possède une histoire personnelle de foi, de recherche, de résilience et de compassion. L’exemple évoqué ici est représentatif de l’éventail remarquable de récits et d’expériences que les jeunes adultes et adultes seuls me racontent lorsque je les rencontre dans différentes situations, partout dans l’Église.

  6. Actuellement, quelque 77 500 missionnaires servent dans le monde entier au sein de 450 missions. Ce chiffre comprend les jeunes missionnaires dédiés à l’enseignement, les jeunes missionnaires dédiés au service et les couples d’âge mûr, mais pas les 27 800 missionnaires d’âge mûr dédiés au service et bénévoles à long terme. Chaque récit missionnaire (depuis la préparation, en passant par le service et jusqu’au retour de mission) est individuel et rempli de sainteté au Seigneur.

    De nombreuses expériences missionnaires reflètent un modèle spirituel. Cela inclut un témoignage individuel acquis de façon désintéressée en invitant et en aidant les gens à venir à Jésus-Christ. Le missionnaire devient un disciple de Jésus-Christ qui applique les principes de Prêchez mon Évangile. Les missionnaires fidèles aux principes du manuel Prêchez mon Évangile sont transformés par les expériences relatives à leur témoignage. Ils apprennent à aimer les gens, les lieux, la langue et la culture. Ils accomplissent la prophétie en apportant la bonne nouvelle de la plénitude de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ aux nations, familles et peuples. Ils trouvent du bon chez chacun de leurs collègues et apprennent à vivre avec eux. Ils travaillent avec des membres, des dirigeants et des amis dans toutes sortes de situations et de contextes, et bien plus encore.

    Les missionnaires fidèles aux principes de Prêchez mon Évangile nourrissent la foi et la confiance. Ils édifient des relations consacrées. Ils apprennent que l’obéissance apporte des bénédictions et des miracles. De bien d’autres manières personnelles, ils deviennent véritablement ce que dit cette Écriture et qu’ils savent par alliance : « Je suis disciple de Jésus-Christ, le Fils de Dieu » (3 Néphi 5:13).

  7. Certains de nos membres de l’Église les plus fidèles et courageux, sœurs et frères, se retrouvent confrontés à des situations qu’ils n’auraient jamais imaginées ni choisies. Ces saints véritables continuent d’avancer, les jours avec comme les jours sans, souvent espérant en l’Éternel. Le Seigneur connaît chacun d’eux et, comme cet exemple l’illustre avec tendresse, désire encourager et fortifier chacun de nous en son temps et à sa manière.

  8. Les relations entre parents et enfants sont source de nombreuses attentes. Je suis profondément reconnaissant pour chaque situation où, même après un grand nombre d’années, la réconciliation, le pardon et le sentiment d’appartenance aux alliances sont créés ou retrouvés. Cette sœur bienveillante ne veut pas que quiconque pense du mal de son père. Elle dit : « C’est un excellent dirigeant fidèle et un bon père. »

  9. Un paradoxe de la parentalité est que les enfants sont profondément façonnés par la manière dont ils sont élevés, pourtant, ils ont peu de souvenirs de leurs premières années, lorsque leur mère les materne inlassablement et de manière désintéressée. Les mots sont insuffisants pour exprimer l’évidence avec laquelle ma compréhension, mon amour et ma reconnaissance envers mon père et ma mère se sont accrus et approfondis lorsque je suis devenu mari, père et grand-père. En réfléchissant à la nature générationnelle du plan du bonheur, nous pouvons voir, dans les miroirs de l’éternité du temple, notre reflet de mère, de grand-mère ou d’arrière-grand-mère dans une direction et de fille, de petite-fille ou d’arrière-petite-fille dans l’autre.

  10. Aujourd’hui, approximativement 60 % des membres de l’Église du monde entier habitent dans un périmètre de 80 kilomètres (soit environ une heure de route dans beaucoup d’endroits) d’une maison du Seigneur. Dans les années à venir, lorsque les temples annoncés seront achevés, environ les trois quarts des membres de l’Église vivront à une heure d’une maison du Seigneur. Selon les situations, nous espérons que cela est suffisamment proche pour venir au Seigneur dans sa sainte maison pour le profit des générations de précieux membres de notre famille, ainsi que nous-mêmes et notre postérité.

  11. Sur nos temples, l’inscription habituelle est « Sainteté au Seigneur, la maison du Seigneur ». Quelques temples portent une inscription supplémentaire, par exemple le nom de l’Église. Sur d’autres temples, l’inscription est inversée : « La maison du Seigneur, sainteté au Seigneur » (à Atlanta, Los Angeles et San Diego aux États-Unis). L’inscription sur le temple de Logan (Utah, États-Unis) est simplement « Sainteté au Seigneur ».

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