Le Liahona
Un Dieu comme peu de gens le voient
Septembre 2024


#unDieuaimant

Un Dieu comme peu de gens le voient

Pendant mes dix-sept années de service à la Communication de l’Église en France, j’ai rencontré des représentants religieux de nombreuses « Églises ». Cela m’a donné le désir d’en connaître davantage sur les croyances de chacun dans le monde.

Après ma relève, quasiment au moment de ma retraite professionnelle, j’ai suivi une année d’études à l’Institut des Hautes Études du Monde religieux à Paris - un cours privé réservé à une quinzaine d’élèves, la plupart exerçant des responsabilités importantes au sein de l’État et de la représentation nationale.

Pendant ces mois, ces soirées, ces heures de travail, nous avons entendu de nombreux experts et représentants de différentes religions et courants de pensée des « grandes Églises », des « plus petites », de toutes les régions du monde, des religieux à plein temps, d’autres exerçant un métier en plus de leur sacerdoce : tous nous ont donné des explications détaillées sur l’histoire et les principes de leurs croyances, de leur organisation.

Une grande richesse et beaucoup d’humanité.

Permettez-moi d’exprimer quelques-unes de mes pensées sur cette expérience particulière.

Si les pratiques religieuses sont différentes, le but reste la plupart du temps de transformer l’homme et la femme en une personne meilleure dans ce monde froid, triste et quelque part sans beaucoup d’amour. C’est un point qui nous rassemble tous.

Parfois, la démarche est individuelle, parfois collective, elle peut toucher une petite communauté comme embrasser tout le monde.

Les offices ne se ressemblent pas tous. La musique est plus ou moins présente, le bâtiment peut être d’une simplicité extrême ou historique et grandiose. Les rituels sont propres à chaque mouvement religieux. Les jours d’office diffèrent tout comme la tenue des officiants, voir des participants. Mais tout cela n’est que détail. Les points les plus marquants sont ailleurs.

Le sujet qui m’a le plus intéressé est « comment ces croyants voient leur Père éternel ».

C’est une différence fondamentale.

La façon dont nous voyons notre Père influence la manière dont nous bâtissons notre relation avec lui, et notre image de nous-mêmes. De cette perspective, nous développons notre respect et notre amour pour tous ceux qui nous entourent.

Dans notre Église, nous ne craignons pas notre Créateur, c’est un Dieu d’amour.

Notre relation avec lui repose sur un respect sincère associé à un amour profond et une volonté de lui ressembler pour être un jour avec lui.

C’est une caractéristique rare que j’ai peu aperçue dans d’autres groupes. Certains ne s’imaginent même pas vivre éternellement aux côtés de leur Créateur.

Le motif de notre présence sur la terre est également très différent selon les croyances.

Très peu voient clairement le rôle du baptême et du processus de conversion. Ne parlons pas du Saint-Esprit dont beaucoup ignorent l’existence et le rôle. Certains enseignent qu’une bonne action faite sur la terre leur permettra de gagner un royaume proche de celui du Père.

Pour notre part nous savons que ce sont nos efforts quotidiens associés au repentir qui permettent le changement profond de notre « personnalité » naturelle ; en un mot la vraie conversion.

Nos choix et actions pendant notre vie terrestre font bien évidemment partie de notre progression, mais il ne suffit pas de quelques bonnes œuvres pour changer le cours de notre vie éternelle. Il nous faut également agir sur nos pensées, notre volonté, le cœur tourné vers les autres et vers notre Dieu pour retourner auprès de lui.

L’image que nous connaissons de notre Père est aussi très différente.

Il est le père de notre Esprit, bienveillant, ayant le souci permanent de ses enfants, des familles, de chacun de nous. Nous pouvons le prier, avoir confiance en lui et en ses promesses.

La place et le rôle de la femme dans ces différents mouvements religieux est très variée : chez certains, elle n’a pas sa place ou un rôle mineur, dans d’autres elle peut exercer la prêtrise.

Dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, les rôles entre l’homme et la femme sont bien définis, permettant à chacun de développer son potentiel divin, spirituel et éternel sur terre, et de travailler en partenariat, que ce soit au foyer ou dans l’Église.

Pendant toutes ces soirées, personne n’a jamais parlé de scellement éternel, sauf moi !! La preuve finale, selon moi, que notre Église bienveillante est unique et si « douce ».

Après chaque soir de cours, chaque visite dans une autre Église, chaque rencontre avec un autre représentant religieux, en rentrant chez moi, mon cœur était rempli de reconnaissance pour avoir fait le choix avec mon épouse de devenir un jour membre de notre Église ; rempli de gratitude pour ma connaissance du plan du salut, pour la relation particulière que j’entretiens avec mon Père et mon désir de retourner auprès de lui.

Notre connaissance de notre Père est vraiment unique.

Notes

  1. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours

  2. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours