Précieux principes de succès
Réussir signifie être un serviteur de Dieu, servir nos semblables, être réellement engagé vis-à-vis de l’Evangile de Jésus-Christ, et respecter les commandements de Dieu.
Mes chers frères et sœurs, je suis reconnaissant à notre Père céleste de m’avoir envoyé sur la terre dans le foyer de parents aimants qui, dès mon enfance, m’ont enseigné les précieux principes que sont la droiture, l’honnêteté, la fidélité et le travail.
Ma famille était pauvre, et tôt dans la vie j’ai dû travailler. Cela a été une grande bénédiction pour moi. A l’âge de douze ans, j’ai dû suivre des cours du soir, parce que je travaillais dix heures par jour. Souvent, sur le trajet de l’école, je m’endormais dans le bus ou dans le train. Mais quand je rentrais à la maison, tard, le soir, je trouvais toujours mes parents aimants qui m’attendaient.
A cette époque, tout ce que je voulais dans la vie, c’était réussir, ce qui signifiait pour moi avoir beaucoup de biens matériels, de confort et une vie facile. Animé par ce but, je me suis mis à travailler et à étudier.
Après mon baptême dans l’Eglise, j’ai compris ce qu’est le vrai sens de la réussite. Réussir signifie être un serviteur de Dieu, servir nos semblables, être réellement engagé vis-à-vis de l’Evangile de Jésus-Christ, et respecter les commandements de Dieu.
Pendant la période où j’ai été président de la mission de Manaus, au Brésil, j’ai été témoin de magnifiques exemples de réussite, des histoires de gens réellement engagés vis-à-vis de l’Evangile et de leurs alliances avec Dieu.
Un homme dont j’ai fait la connaissance vivait simplement dans un minuscule village du centre de l’Amazonie. Après s’être fait baptiser avec sa famille, il était impatient d’être membre de l’Eglise depuis un an pour pouvoir aller au temple avec sa femme et ses enfants. Le temple de Sao Paolo est très loin de l’Amazonie. Il faut généralement quatre jours en bateau et quatre jours en car, soit une semaine de trajet, pour aller au temple. Cet homme était ébéniste. Comment pourrait-il économiser suffisamment d’argent pour payer pour lui, pour sa femme et pour ses enfants? Bien qu’il ait travaillé dur pendant des mois et des mois, il avait réuni très peu d’argent.
Quand est arrivé le moment d’aller au temple, il a vendu tous ses meubles et ses outils, même sa scie électrique et son seul moyen de transport, une motocyclette, tout ce qu’il avait, et il est allé au temple avec sa femme et ses enfants. Il leur a fallu huit jours pour arriver à Sao Paolo. Après avoir passé quatre jours magnifiques dans le temple à faire l’œuvre du Seigneur, ils ont dû voyager encore pendant sept jours pour rentrer chez eux. Mais ils sont rentrés heureux, avec le sentiment que leurs difficultés n’étaient rien en comparaison de la grande joie et des bénédictions qu’ils avaient reçues dans la maison du Seigneur.
Pendant ma mission, j’ai rencontré des missionnaires, des jeunes gens et des jeunes filles, qui pour moi étaient des exemples de véritable réussite. Ils étaient si fidèles ⌦et avaient tant d’enthousiasme ⌦pour l’Evangile qu’ils acceptaient sans broncher les températures et l’humidité élevées du climat de l’Amazonie. Ils étaient véritablement des messagers angéliques qui portaient le message de l’Evangile aux gens du nord du Brésil.
Je me souviens d’un membre fidèle et dévoué de l’Eglise qui était toujours de bonne humeur et souriant. Un jour je l’ai vu qui pleurait. Il m’a dit que s’il était si triste, c’était parce qu’à soixante-dix ans, il se considérait comme un raté parce qu’il n’avait pas été capable de donner à sa famille le confort matériel qu’elle méritait.
Je lui ai demandé: «Combien d’enfants avez-vous eus?» Il m’a répondu: «Quatre.» J’ai continué: «Combien sont membres de l’Eglise?» Il a dit: «Quatre.» Je lui ai demandé: «Combien sont fidèles dans l’Eglise?» Il m’a répondu: «Quatre.» «Combien sont scellés à vous?» «Quatre.» «Combien se sont mariés au temple?» Il a répondu encore: «Quatre.» Alors, poussé par l’Esprit, je lui ai dit que c’était l’une des plus belles histoires de réussite dont j’aie entendu parler.
J’ai appris beaucoup de choses sur la réussite dans les Ecritures. J’aime lire le récit du voyage de Léhi et de sa famille vers la terre promise. Ses deux fils aînés, Néphi et Sam, par leur fidélité au Seigneur, ont connu la réussite dans la vie. Pour eux, réussir signifiait être fidèle aux commandements du Seigneur. Grâce à leur exemple, des millions de personnes ont été bénies, et, du fait de leur obéissance, beaucoup de gens ont suivi le chemin de la vérité et de la justice, s’efforçant d’être dignes de la compagnie de l’Esprit du Seigneur.
Je pense souvent au jeune homme riche qui aborda le Maître pour lui demander ce qu’il devait faire pour avoir la vie éternelle. Quand il reçut la réponse que la vie éternelle signifiait qu’il renonce à ses biens et suive le Seigneur, il se détourna et s’éloigna avec tristesse, parce qu’il n’était pas disposé à abandonner tant de richesses.
Je suis reconnaissant au Seigneur d’avoir touché mon cœur et de m’avoir aidé à choisir la meilleure part, celle qui, si je m’efforce d’être digne, ne peut pas m’être ôtée. Etre fidèle à Dieu, être des membres dignes de son Eglise, apprendre qui il est et comment véritablement le suivre et l’adorer, est plus précieux que l’or, l’argent et les diamants.
Les Autorités générales de l’Eglise, pour qui je suis très reconnaissant, sont de vrais héros pour moi. Je n’étais membre de l’Eglise que depuis une semaine quand j’ai rencontré pour la première fois une Autorité générale, Royden G. Derrick, du collège des soixante-dix. Je n’oublierai jamais l’exhortation qu’il a adressée aux membres de l’Eglise d’être des exemples dans tous les aspects de leur vie.
Je me souviendrai toujours des conseils de Spencer W. Kimball, ce prophète bien-aimé, non seulement sur les questions spirituelles, mais également sur la manière de gérer notre vie temporelle. J’ai suivi ces conseils, et je suis heureux et reconnaissant de la protection que l’on reçoit quand on écoute les paroles des prophètes, des apôtres, de mes frères du collège, et de ses dirigeants locaux.
Ce n’est que si nous gardons les commandements du Seigneur et que nous faisons sa volonté que nous pouvons nous sentir totalement en sécurité. Je sais que Dieu vit. Je sais que Jésus est le Christ, notre Sauveur et Rédempteur. Je sais sans l’ombre d’un doute que Joseph Smith était un prophète de Dieu. Je sais que nous sommes guidés par un prophète aujourd’hui. Je vous témoigne qu’Howard W. Hunter est un prophète de Dieu. Mon témoignage est fortifié chaque fois que j’entends et que je suis ses conseils. J’ai été bien béni grâce à l’Evangile. J’en suis très reconnaissant. Au nom de Jésus-Christ. Amen.